Un hommage sera rendu à l'un des monuments du 4e art, Malek Bouguermouh, samedi 27 mars 2010, Journée internationale du théâtre. Sous la direction de Omar Fetmouche, les gardiens du temple du Théâtre régional de Béjaïa accueilleront définitivement Malek Bouguer-mouh chez lui, à l'occasion de la générale de son oeuvre mythique R'jal ya h'lalef qui sera donnée samedi 27 mars 2010 à l'occasion de la Journée internationale du théâtre. Quoi de mieux et de beau que ce vibrant complément d'hommage qui sera rendu à l'un des monuments du 4e art, Malek Bouguermouh, samedi 27 mars 2010, Journée internationale du théâtre, qui sera marquée par la remise sur scène de l'oeuvre mythique R'jal ya h'lalef après avoir baptisé le TRB en son nom à la veille d'une date aussi importante et symbolique pour toute une nation, celle de la Fête de l'indépendance, le 5 juillet 2009. Avec la remise sur scène de R'jal ya h'lalef, la dernière oeuvre théâtrale de feu Malek Bouguermouh, une adaptation de Rhinocéros de Eugène Ionesco, le fils d'Ighzer Amokrane rentre définitivement chez lui. «L'hommage sera complet et parfait et notre devoir de mémoire sera accompli une fois son oeuvre mythique R'jal ya h'lalef remontera sur scène après avoir réussi, grâce à l'abnégation et le travail de toute une équipe à baptiser le théâtre en son nom», avait déclaré Omar Fetmouche un certain 5 juillet 2009 à l'occasion de la baptisation du TRB en son nom. En effet, chose promise, chose due! Après avoir baptisé le Théâtre régional de Béjaïa en son nom, Omar Fetmouche, son compagnon de lutte, son complice et ami de longue date remettra sur les planches l'oeuvre mythique R'jal ya h'lalef dont la générale est programmée pour la Journée internationale du théâtre, le 27 mars prochain. «Nous n'avons fait que notre devoir envers un monument du 4e art, Malek Bouguermouh, en l'occurrence avec la remise sur scène de sa dernière pièce qui fait montre de toute la classe et le savoir-faire de Malek, doué d'un sens de l'observation remarquable qui produisait avec doigté les phénomènes les plus typiques de notre société à l'instar de cette pièce qui traite de la corruption qui a fini par gangrener toute la société», déclare Omar Fetmouche, dans un point de presse tenu mardi dernier tout en mettant l'accent sur la portée en matière de clairvoyance de feu Bouguermouh «en matière de théâtre de l'absurde, Malek avait une avance de plus de vingt ans dans ce domaine. Il était à la recherche de nouveaux genres théatraux pour les adapter et les installer dans la contemporanéité». En outre, sur le plan thématique, le moment est plus que jamais opportun. R'jal ya h'lalef pose avec acuité le problème de la corruption, un sujet qui marque l'actualité ces derniers temps, vu l'ampleur qu'a pris ce fléau social qui a gangrené toute la société. Voilà de quoi, un indicateur des plus fiables en somme, pour mesurer l'ampleur de la vision, la grandeur, la clairvoyance et la portée théâtrale et dramaturgique de celui qui fut et reste un monument du 4e art et le pionnier du théâtre absurde. «Le théâtre de l'absurde qui s'inscrit dans la mouvance du nouveau théâtre des années 1950 à l'exemple de S.Becket, Adamov, et Nathalie Sarraute, pour la littérature» comme l'a décrit Omar Fetmouche. La thématique traite du matérialisme ou plutôt le pouvoir de la matière qui fait de nos intellectuels et cadres dirigeants de la haute sphère, des êtres sensibles au «haloufisme» dont le mot «halouf» est pris dans toute sa dimension interprétative de notre culture.