Concernant le deuxième sujet pris au vol par les médias égyptiens pour fustiger l'Algérie, est le cas de la dernière réunion des membres du bureau exécutif de l'Union nord-africaine de football (UNAF). Hier, le quotidien Al masry el youm, écrit, entre autres: «Pourquoi les deux responsables de la Fédération égyptienne de football (Ahmed Chaker et Mahmoud Echami) sont au Maroc pour assister à cette réunion alors que l'Egypte s'est officiellement retirée de cette Union? Les deux responsables ne devraient se présenter, que lorsque le président Raouraoua accepte toutes les conditions de la Fédération égyptienne», toujours selon le même quotidien. Plus loin, le même journal égyptien annonce que «cette compétition a perdu 800.000 dollars à cause du retrait de l'Egypte en matière des droits TV!» Et la réponse à ces allégations de la presse égyptienne, ce n'est point un Algérien qui la fournit mais le représentant de la fédération égyptienne lui-même, Mahmoud Echami qui a tenu à préciser que «L'Egypte ne s'est pas retirée définitivement de l'Union nord-africiane de football, mais elle a simplemeent gelé ses activités». Et la nuance est de taille. Qui veut donc envenimer les relations algéro-egyptiennes, dans ce cas? Çà ne serait certainement pas le côté algérien, ni sur le plan des officiels, ni sur le plan médiatique. Enfin, concernant le dernier point soulevé par les médias égyptiens, il a trait à la sanction du directeur sportif du club égyptien d'Al Masry de Port Saïd, Ibrahim Hassan, qui a été suspendu lourdement en janvier dernier par la commission de discipline de l'Union nord-africaine de football. Il a écopé, en effet, de cinq ans de suspension et d'interdiction d'exercer le métier d'entraîneur. La Fifa a été également saisie pour l'extension de la suspension au niveau international. Cette série de mesures fait suite au comportement scandaleux d'Ibrahim Hassan lors du match retour de la Coupe nord-africaine des vainqueurs de coupes JSMB - Al Masry, disputé le 26 décembre 2009 à Béjaïa. Son frère Hossam Hassan, qui est l'entraîneur de l'équipe, a été suspendu pour cinq matches. Deux joueurs de ce club ont été également suspendus six et douze mois. Al Masry a écopé d'une amende de 2000 dollars. De son côté, la JSM Béjaïa a reçu un avertissement et fait l'objet d'une amende financière de 10.000 dollars. Lors de la dernière réunion des membres de l'Unaf au Maroc, la presse égyptienne a rapporté citant M.Mahmoud Echami, que «le président Raouraoua veut demander la réduction de la peine de suspension d'Ibrahim Hassan». Allégation vite démentie. D'autant que même sur la forme, les médias égyptiens ont prouvé qu'ils ne maîtrisent même pas la réglementation car réglementairement, ne peut faire l'objet d'une demande de réduction de peine qu'un élément ayant déjà purgé la moitié de sa peine. Or, ce n'est nullement le cas d'Ibrahim Hassan. Les médias égyptiens, bien sûr pas tous, puisqu'il y a, certes, une minorité qui tente bien de chercher un terrain de réconciliation pour la reprise des bonnes relations entre les deux parties. Certains médias donc, sont devenus comme cet aveugle qui ne cherche qu'un point d'appui pour poursuivre son orientation et son chemin. Ainsi, ils s'accrochent au moindre point d'appui, même s'il est aléatoire, juste pour poursuivre leur chemin de la haine, même s'ils savent très bien au fond d'eux-mêmes qu'ils se trompent sur le sujet. Mais à choisir entre la «vérité» et leurs postes au sein de leurs propres médias, ils préfèrent le second qui relève des circonstances au lieu du premier qui est implacable et qui, un jour ou l'autre éclatera au grand jour et surtout à leur figure...