La formation des Canaris est revenue de Tlemcen avec un précieux point du nul contre un Widad réputé intraitable sur son terrain. L'entraîneur adjoint de la JS Kabylie, Arezki Amrouche nous parle du reste du parcours de son équipe ainsi que les objectifs tracés pour l'exercice en cours. L'Expression: Avec un peu de recul, quel commentaire faites-vous du 1 à 1 ramené de Tlemcen? Arezki Amrouche: Nous nous sommes déplacés à Tlemcen dans l'intention de revenir avec les 3 points de la victoire, mais ce résultat nul est loin d'être une déception même si notre équipe aurait pu prétendre à mieux. Je peux même me permettre de dire que ce résultat reste positif, surtout que le rendement du groupe a été satisfaisant. Certes, la JSK joue le titre et travaille dans l'optique de récolter le maximum de points possibles, mais face au WAT nous n'avons pas de regrets. L'adversaire était coriace et nous a causé beaucoup de difficultés. Un nul ramené de l'extérieur est bon à prendre. Votre équipe va renouer avec la compétition africaine en recevant vendredi prochain le Club Africain, un match difficile en perspective, n'est-ce pas? Ça sera un match décisif pour la suite du parcours africain. Nous connaissons très bien notre adversaire et ses capacités et nous savons quoi faire pour sortir indemnes de cette rencontre capitale. Il est certain que les conditions de ce match retour ne seront pas comme celle connues à Tunis et cela devra nous motiver davantage pour nous mettre sérieusement au travail. Nous sommes conscients que les Tunisiens se déplaceront dans l'intention de gagner. De notre côté, nous ne laisserons rien au hasard d'autant plus que nous évoluerons chez-nous. Il y a un bon coup à jouer et c'est à nous d'aller chercher ce fameux ticket de la qualification. Avez-vous prévu une préparation spécifique? En aucun cas! Nous nous préparons normalement, comme ce fut le cas pour n'importe quel match officiel. Il n'y a pas de programme spécifique, les joueurs se préparent sérieusement et ne ménagent aucun effort. Tout le monde est conscient de la tâche qui l'attend et tient à bien la tenir. Quel est le plus difficile pour un club qui joue sur 3 fronts? La programmation des matchs est le point le plus délicat. D'ailleurs, nous serons confrontés très prochainement à un véritable marathon. L'équipe devra gérer un programme d'un match tous les trois jours et tout le monde sera fortement sollicité à commencer par les joueurs qui devront redoubler d'effort en restant constamment concentrés sur leur travail. Bref, tout le monde devra s'y mettre, que ce soit le staff technique, les autres staffs et surtout, les joueurs. Je tiens aussi à ajouter que la Ligue nationale de football devra prendre en considération le fait qu'on soit engagés dans trois compétitions en essayant de ne pas nous faire subir une programmation infernale. Comment travaillez-vous auprès de l'entraîneur Geiger? L'entraîneur Geiger connaît son métier et il est très professionnel. Comme chaque coach, il a sa méthode de travail et les joueurs sont très réceptifs à la sienne et c'est le plus important. Il y a une très bonne communication entre nous deux et nous avons créé une bonne ambiance de travail. Un dernier mot pour conclure? Je tiens à adresser un message aux supporters en leur demandant de soutenir l'équipe comme ils l'ont toujours fait et aussi, d'encourager nos jeunes joueurs qui ont besoin de se sentir soutenus. Face au Club Africain, leur apport sera primordial au groupe et toute la maison de la JSK compte sur eux. C'est main dans la main qu'on arrivera à concrétiser nos objectifs.