Réduit mais convivial, cet espace se veut une contribution au développement de la vie culturelle en Algérie. Avec son siège situé pas loin de Dar Abdelatif, l'Agence algérienne du rayonnement culturel a choisi d'implanter son espace dédié aux artistes, chercheurs et autres journalistes culturels au niveau du Centre des Arts, sis à Riad El Feth, et ce, juste à l'entrée, à droite. Un endroit réduit mais sympa, amené à s'agrandir après. Avec la reprise de la vie culturelle, la nécessité d‘une information spécialisée se fait ressentir de plus en plus. Ce besoin concerne autant les artistes que les étudiants des différents filières artistiques ou littéraires. Il intéresse naturellement les journalistes de la presse écrite ou audiovisuelle exerçant dans les rubriques culturelles ainsi que les membres d'associations culturelles. C'est dans cette optique, nous apprend-on, que l'Aarc a décidé de créer un centre de documentation spécialisé ouvert aux catégories socioprofessionnelles précitées. Cet espace, nous signale-t-on, se veut une contribution à l'effort commun des milieux artistiques, des médias et des créateurs culturels pour l'accès à de meilleures sources d'information sur les arts et la littérature. Il constituera aussi un lien vivant avec les acteurs de la culture. Le centre de documentation offrira à ses adhérents plusieurs services dont la consultation de périodiques spécialisés (revues, magazines, bulletins..) et d'ouvrages de référence relatifs au domaine culturel et indisponibles en Algérie. Aussi, un accès à des bases de données et sites Web spécialisés sur la culture, les métiers et personnalités de l'art (sites payants pris en charge par l'Aarc). Ce centre de documentation se veut ainsi un espace de travail et de communication Internet par la mise à disposition d'ordinateurs (quatre). Il s'agit là de premières prestations, tient-on à nous signaler; le centre étant appelé à développer ses services. Toutes les prestations du centre sont gratuites. L'adhésion se fera de manière simple et rapide et se matérialisera par une carte d'adhérent. Ces derniers pourront, notamment contribuer à l'enrichissement du fonds du centre en proposant des références de périodiques, ouvrages de références et sites à intégrer. Il est à noter que ce centre est doté de 92 titres, un nombre appelé à augmenter au fur et à mesure. Il s'agit de 9 dictionnaires et 24 titres de revues brassant toutes les disciplines de la culture. Ces ouvrages contribuent à l'acquisition d'un savoir-faire dans les différents filières artistiques: sculpture, danse, cinéma etc.L'adhésion se fera par abonnement à raison de 500 DA/ an pour l'étudiant et de 1000 DA aux chercheurs. La base de données contient 399 titres. L'accès est interne... «C'est un espace que nous voulons convivial où les étudiants, chercheurs sont amenés à se rencontrer. Nous les invitions à agir en interactivité avec nous. On prend en charge leur besoin de documentation en les aidant à consulter des titres difficiles à trouver sur le marché. On voudrait être une fenêtre sur la culture dans le monde. On est dans la rareté du produit. Nous commandons nos ouvrages auprès des professionnels dans le domaine», nous confiera le responsable du département livre et documentation, Youssef Benmhidi. Pour M.Mustapha Orif, directeur de l'Aarc, ce centre se veut être dans la continuité de la mission tracée par son agence. «Après la promotion des artistes algériens et de la culture algérienne à l'étranger, mais aussi celle des artistes étrangers en Algérie de manière générale, en insistant sur le dialogue interculturel, nous devions créer cet espace comme cela se fait de par le monde, en offrant la possibilité d'avoir accès à des informations que l'on ne peut trouver ailleurs,notamment via des ouvrages dans les trois langues: arabe, français et anglais. Cela concourt au développement de la vie culturelle. Nous mettons ainsi à la disposition des artistes et journalistes une base de données, un fonds culturel appelé à s'enrichir régulièrement», insistera-t-il. On verra ce que cela va donner.