Ouyahia coprésidera demain les travaux de la Grande Commission mixte entre l'Algérie et la Syrie. L'Algérie et la Syrie ambitionnent de bâtir des relations exceptionnelles. Comme premier pas, les deux pays envisagent de signer une vingtaine de conventions et de mémorandum d'entente. Ces accords sont prévus à l'issue des travaux de la 2e session de la Grande Commission mixte de coopération algéro-syrienne qui se tiendra demain et après-demain à Alger. En prévision des travaux de cette commission mixte qui se dérouleront sous la coprésidence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et de son homologue syrien, Mohamed Naji Otri, le comité de suivi de la coopération algéro-syrienne a entamé ses travaux depuis hier. Cette dernière réunion se tient sous la coprésidence de Abdelkader Messahel et de Mme Lamia Assi, respectivement ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines et ministre de l'Economie et du Commerce. Le ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel a souligné, hier à Alger, l'importance d'une coopération «réelle et durable» entre l'Algérie et la Syrie au service des intérêts des deux peuples. Dans une allocution prononcée lors de la séance d'ouverture de la réunion du comité de suivi de la coopération algero-syrienne, M.Messahel a indiqué «nous aspirons à une coopération réelle et durable basée sur l'intérêt commun et qui tienne compte des spécificités de chaque pays. Une coopération, a-t-il dit, qui va au delà de l'action conjoncturelle et qui cible un partenariat réel et constructif fondé sur l'investissement et la création de richesses». Il a ajouté que «la coopération algéro-syrienne ne se limite pas à l'échange de marchandises mais s'étend également à toutes les formes d'activité humaine». S'agissant de la coopération économique bilatérale, le ministre a rappelé que les deux pays ont encouragé les opérateurs algériens et syriens à entrer en partenariat en «dynamisant le rôle du Conseil des affaires qui, nous l'espérons, sera opérationnel dans un proche avenir». A ce propos, Messahel a précisé que «notre volonté commune à développer nos relations économiques et à augmenter le volume de nos échanges commerciaux ne peut s'accomplir si elle n'est pas accompagnée d'un traitement sérieux des questions humanitaires». Il est à noter que cette rencontre fait suite à celle tenue, en juillet 2009, et qui a été consacrée à l'évaluation de la mise en oeuvre des décisions et recommandations de la première session de la Grande Commission de coopération, relatives au développement de l'investissement, du partenariat et des échanges commerciaux.