Quatre élèves de l'établissement moyen Bouguendoura-Tahar sis à Békira (Constantine), sont sous les verrous. Suite à une plainte qui aurait été déposée par certains enseignants, ces élèves ont été identifiés comme étant les auteurs présumés de ces faits graves. L'incendie, qui s'est déclenché dans la cours de l'école a causé des brûlures à deux collégiennes. Les faits remontent à mardi dernier lors d'une manifestation inter-collèges organisée au CEM Bouguendoura. Des témoins rapportent que ces élèves, accusés des faits présumés et sanctionnés pour des raisons de discipline, ont réussi à pénétrer dans l'établissement et provoqué des altercations avec d'autres élèves qui participaient à cette manifestation inter-collèges. Les perturbateurs passeront par la suite, à des actes plus graves et des jets de pierres cibleront délibérément le bus qui transportait les invités dont les enseignants qui devaient constituer le jury. Aussi, ce fait conduira, le jour suivant, les enseignants à observer un sit-in à l'intérieur même de l'établissement. C'est à ce moment-là que les présumés pyromanes reviennent à la charge lançant un cocktail Molotov en direction des enseignants, ce qui déclencha un incendie dans cette école. Peu après, les quatre élèves ont été arrêtés et mis sous les verrous dans l'attente de leur jugement en tant que mineurs. Cependant, la violence dans les écoles n'est plus un fait banal. Elle atteint des proportions inquiétantes. Le phénomène n'est pas isolé puisqu'on signale des actes tout aussi gravissimes dans d'autres écoles à travers le territoire national. En plus de la drogue qui circule même au niveau des établissements scolaires, cette violence pourrait dans ce cas engendrer un climat de psychose.