«L'examen des voies et moyens pour donner une nouvelle dynamique et impulsion à la coopération dans le domaine de la PME et de l'artisanat», a fait l'objet d'un entretien jeudi entre le ministre de la PME et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, et l'ambassadeur d'Italie à Alger, Gianpaolo Cantini. Le ministère a indiqué que «la coopération bilatérale dans le domaine de la PME et de l'Artisanat» a été au centre de l'entretien. Les deux parties ont noté «avec satisfaction les actions réalisées dans le cadre du Mémorandum d'entente dans le domaine de la PME et de l'Artisanat et convenu d'adopter une nouvelle approche tendant à la concrétisation des actions qui y sont inscrites» a précisé le ministère. Pour rappel, un Mémorandum de coopération dans le domaine des PME et PMI a été signé en décembre 2006 à Alger, en présence du sous-secrétaire d'Etat italien aux PMI, Alejandro Gonzalez Hernandez en visite dans notre pays. Ce contrat de partenariat met en exergue «la nécessité de développer les relations bilatérales, non seulement dans le domaine énergétique, mais aussi de l'industrie», avait indiqué Roberto Ronza, délégué du président aux relations internationales pour la région lombarde en Italie, qui s'exprimait en marge d'un séminaire sur «L'arbitrage international dans les affaires et le projet méditerranéen de la chambre d'arbitrage de Milan». Selon lui, ce «Mémorandum d'entente» prévoit un mécanisme financier d'aide italienne au développement des PME en Algérie. Les secteurs dans lesquels les entreprises italiennes désirent investir en Algérie sont la mécanique, l'agro-industrie, l'environnement, les travaux publics, la logistique, la confection et l'habillement, le transport maritime et la gestion des ports. Principal partenaire de l'Algérie, avec un volume d'échanges de 5,1 milliards de dollars au 1er semestre de l'année 2009, l'Italie est le 2e client de l'Algérie en gaz et pétrole après les Etats-Unis et son 3e fournisseur essentiellement en équipements industriels, médicaments et biens agroalimentaires. L'Italie s'intéresse aussi à la privatisation des entreprises algériennes, notamment celles des ressources minérales et des matériaux de construction. «L'Algérie a besoin de l'expérience italienne en matière de formation, de création et de gestion des structures d'appui aux PME», avait soutenu le ministre Benbada lors de précédentes déclarations.