Le département de la formation et de l'enseignement professionnels a bénéficié de postes supplémentaires dans le cadre des budgets 2008 et 2009. Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels a absorbé tout son déficit en matière de postes d'emploi, une situation qui a prévalu jusqu'à 2008. C'est du moins ce qu'a indiqué, hier, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, El Hadi Khaldi. Ainsi, ce département a bénéficié de plus de 11.000 postes supplémentaires sur les budgets consécutifs de 2008 et 2009, a affirmé, hier, le ministre en marge de la cérémonie d'installation d'une commission préparatoire du projet de la qualité dans son secteur. «Le Premier ministre nous a accordé 6700 postes dans le cadre du budget 2008 et 4500 autres dans le cadre du budget 2009», a précisé M.Khaldi. Par conséquent, le déficit du secteur estimé en 2008 à 11.000 postes «a été totalement couvert», a indiqué le ministre. Interpellé sur l'éventuel mouvement de protestation relatif au statut particulier et régime indemnitaire, qui risque de secouer son secteur, M.Khaldi a expliqué que «son secteur dont l'effectif dépasse les 51.000 travailleurs, n'a aucun problème de ce genre». En cette même occasion, le ministre a souligné que son secteur a signé des conventions avec la Snvi et Algérie Télécom en vue de l'acquisition et de l'équipement de bus qui seront utilisés comme «centres de formation mobiles». Ces centres qui seront affectés aux nomades «devront être opérationnels à partir de la rentrée prochaine», indique M.Khaldi. Ces bus au nombre de cinq seront dotés d'écrans géants pour dispenser des cours et sont équipés de moyens de formation et d'alphabétisation via Internet. L'enveloppe financière allouée à cette opération, est de l'ordre de 150 millions de dinars. Par ailleurs, le ministre de la Formation a souligné que les établissements de formation, à travers le pays, sont au nombre de 1 135, assurant qu'en 2014, la couverture en infrastructures sera de l'ordre de 100%, de sorte à parvenir à doter chaque commune d'un établissement de formation. Enfin, si le secteur est mieux loti en matière d'infrastructures, en revanche, beaucoup reste à faire en matière de qualité de l'enseignement et sa certification aux normes internationales. La commission installée hier, s'inscrit dans cet objectif. «La qualité ne peut être décrétée ni par un décret ni par une loi. Elle dépend d'une volonté politique et de conscience, aussi bien individuelle que collectives», a souligné le ministre. La commission mise en place, «a toute latitude de faire appel aux experts pour contribuer à l'élaboration de ce projet dont dépendra en partie la mise en oeuvre du plan 2010-2014», selon le ministre. Pour rappel, M.Khaldi avait déclaré, auparavant, que le nouveau Code du travail comprendra les lois de l'apprentissage et de la formation continue. Aussi, il est relevé que d'ici la fin du quinquennat (2009-2014), le secteur sera doté de 1600 établissements. La majorité des projets initiés dans le cadre de l'Ansej a été lancée par des personnes issues de l'enseignement et de la formation professionnels, indique-t-on par ailleurs. Idem pour les bénéficiaires des organismes d'aide à l'emploi comme la Cnan et l'Ajem, selon les précisions de M.Khaldi.