La remise des offres pour la mise en concession de l'aéroport d'Alger, prévue initialement pour le 18 de ce mois, a été reportée à une date ultérieure et ce, à la suite de la demande des soumissionnaires qui ont exigé un prolongement du timing afin de finaliser leur offre et obtenir le financement nécessaire à la réalisation des travaux. Cependant, la nouvelle date de dépôt des offres, informe le ministère des Transports dans un communiqué, sera arrêtée en concertation avec les soumissionnaires potentiels. En fait, cette prérogative de prolongement de la date du dépôt accordée par le ministère aux éventuels offrants a comme principal et unique objectif la finalisation de ce projet qui tarde à venir. L'application de l'option de la mise en concession pour un groupement d'investisseurs capable du suivi et de l'achèvement des travaux tels que la construction de l'aérogare, les aires de stationnement des avions et véhicules attenants ainsi que les hydrants-système, les voiries et réseaux divers, s'avère indispensable dans la mesure où le pouvoir central a besoin d'un financement des bailleurs de fonds afin de permettre l'achèvement des travaux dans de meilleurs délais. En outre, la saturation de l'actuel et unique aéroport de la capitale due à l'accroissement du trafic et à l'inflation du nombre de voyageurs oblige un fonctionnement rapide de la nouvelle aérogare. Pour rappel, l'Etat a déjà déboursé une enveloppe de 85 milliards de centimes qui s'est avérée, par la suite insuffisante. Cela a dû lui indiquer la meilleure solution qui est l'aide de l'investisseur à travers cette mise en concession. Mais cette «passation» n'a été possible qu'à travers l'appui d'une banque étrangère, la Sterling Merchent Finance, choisie elle aussi par voie d'appel d'offres.