Actuellement, les élus syndicaux hors UGTA activent dans les cafés ou chez eux en utilisant le système D. A part l'UGTA, aucun autre syndicat autonome à l'image du Snapap ne dispose d'un local pour ses activités à Annaba. Auparavant, chacun disposait d'un bureau légal en conformité avec les textes en vigueur et les lois du pays. Plusieurs questions se posent quant à cette fermeture soudaine des locaux. Actuellement, les élus syndicaux hors UGTA activent dans les cafés ou chez eux en utilisant le système D attendant la solution à ce problème. Les représentants syndicaux du Snapap ont fait sortir plusieurs dossiers noirs de différentes institutions et les ont portés devant la justice algérienne. A Annaba, toutes les sections syndicales Snapap de différents secteurs ont saisi le tribunal pour dénonciation d'affaires «louches» et de mauvaise gestion comme à l'APC Annaba, au CHU et aux P et T (oeuvres sociales). Lors d'une conférence de presse organisée au Centre d'affaires méditerranéen (CAM) par le Snapap Annaba, le représentant syndical dénonce fortement les agissements de ces barons. Tous les responsables de secteur ou d'établissement lui enfourchent le pas, pour expliquer la fermeture spontanée des locaux. Plusieurs demandes d'audience ont été faites au wali de Annaba mais elles sont restées vaines. Le wali de Annaba n'a jamais reçu en audience un représentant du Snapap afin de solutionner quelques points cruciaux parmi tant d'autres. Les syndicalistes affirment ne pas baisser les bras jusqu'à la victoire quitte à recourir à la grève de la faim. D'ailleurs, un sit-in aura lieu le 30 octobre prochain devant le siège de la wilaya. Ils dénoncent aussi l'unique syndicat qui a mis à genoux toutes les entreprises publiques. A signaler aussi que presque tous les représentants syndicaux du Snapap sont soit révoqués, soit relevés de leurs fonctions soit mutés. C'est un harcèlement administratif contre la corporation syndicale du Snapap.