La République tchèque a révélé, mardi dernier, les lacunes des Américains. Les poulains de Bob Bradley ont encore du travail, notamment dans le compartiment défensif. Les Etats-Unis, adversaire de l'Algérie au Mondial, se sont inclinés face à la République tchèque sur le score de 4 à 2 (mi-temps: 1-1) mardi à East Hartford (Connecticut) en match de préparation à la Coupe du Monde de football (11 juin-11 juillet). Les deux buts des Etats-Unis ont été inscrits par Edu (17) et Gomez (66) alors que la République tchèque a marqué grâce à Sivok (44), Polak (58), Fenin (77), et Necid (90+2). A la veille de l'annonce de la liste des 23, le sélectionneur américain, Bob Bradley, avait choisi de ne pas aligner ses «stars» (Tim Howard, Landon Donovan, Clint Dempsey, Jozy Altidore, Carlos Bocanegra) pour lui permettre de faire le tri dans son effectif face à une équipe tchèque jeune, en reconstruction. Pour son retour de blessure, Oguchi Onyewu, le défenseur américain de l'AC Milan, n'a pas rassuré son sélectionneur Bob Bradley. Pas sûr que ce dernier ait tiré beaucoup d'enseignements du match perdu, mardi soir, à domicile. Il a surtout assisté à un festival d'erreurs défensives sur chacun des buts tchèques. La prestation d'Oguchi Onyewu n'a pas dû le rassurer en particulier. Ce pilier de la sélection, qui rejouait pour la première fois depuis sept mois après une blessure à un genou, s'est fait surprendre sur le premier but tchèque et a dû sortir à la pause. Clarence Goodson derrière, DaMarcus Beasley au milieu et Hercules Gomez devant (1 but), ont en revanche marqué des points. Si ce match amical face à la République tchèque a permis au coach américain de tester son équipe, il permet également aux adversaires de cette dernière d'avoir une idée sur ses capacités. En effet, l'Algérie en sait davantage sur son vis-à-vis et pourra ainsi réfléchir à la manière de la déstabiliser. Les failles défensives étant mises en évidence, le coach Sâadane a d'ores et déjà un point d'attaque. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que l'équipe américaine qui a disputé ce match amical n'est que la «bis» et les cadres ont tous été mis au repos. Ce qui nous amène à penser que le véritable team est plus coriace que ce qui a été démontré mardi dernier. Néanmoins, les Etats-Unis disputeront leur dernier match de préparation sur leur sol, samedi à Philadelphie, contre la Turquie. Le sélectionneur composera avec ce qui ressemblera sûrement à leur équipe-type du Mondial, avant leur ultime rendez-vous de réglage le 5 juin contre l'Australie à Roodepoort (Afrique du Sud). Ils commenceront la compétition face à l'Angleterre le 12 juin à Rustenburg.