Les Algériens savourent la défaite de la France Les supporters algériens ont fait la fête jeudi soir tard dans la nuit. Et pourtant, les Verts n'ont affronté les Anglais qu'hier soir. La raison: la défaite de la France devant le Mexique. Les Algériens présents à Cape Town se sont joints aux Mexicains pour célébrer la défaite des Bleus. Cape Town en vert Dans les rues de Cape Town, il n' y avait de place que pour le vert. Le vert mexicain a cédé la place au vert algérien. Le long du Waterfront et à la Marina, on n'entendait que le «one, two, three, viva l'Algérie». Les fans algériens écharpes et drapeaux en main ont pris d'assaut la ville depuis deux jours. Par crainte d'échauffourées, la sécurité a été renforcée. Ce qui n'a pas empêché quelques accrochages entre les deux galeries. Les joueurs se rebiffent Lors de la réunion tenue jeudi soir entre le staff technique et les joueurs, certains cadres de l'équipe ont carrément remis en cause la stratégie défensive élaborée par Rabah Saâdane, le sélectionneur national, en prévision du match d'hier soir face à l'Angleterre. Et ils l'ont dit haut et fort. «Avec un seul attaquant, Karim Matmour, on ne pourra jamais inquiéter l'arrière-garde anglaise», ont fait signifier les joueurs qui étaient déterminés à jouer à fond leurs cartes. Ghezzal fait des siennes Selon des informations, le sélectionneur national Rabah Saâdane compte se passer des services de l'attaquant Abdelkader Ghezzal et de l'ancien capitaine Yazid Mansouri. D'ailleurs, leur renvoi devrait intervenir au plus tard, juste après le match contre les Etats-Unis. Selon nos sources, Rabah Saâdane n'aurait pas apprécié leur comportement au sein du groupe. Tamazight, langue sud-africaine? «Demande-lui, toi qui parle kabyle.» La scène ne se passe pas à Djelfa ou à Skikda, ni même à Biskra mais bel et bien à Pretoria. En effet, la majorité des supporters algériens désirant s'approvisionner mais ne maîtrisant pas la langue de Shakespeare encore moins l'Afrikaner, ont trouvé la parade en faisant appel à leurs amis kabylophones. Et pour cause, l'épicier n'est autre qu'un kabyle de Boghni installé depuis six ans en Afrique du Sud.