Une infrastructure qui a nécessité un investissement de 12 milliards de centimes et trois années de travaux. La commune de Sidi M'hamed (1er mai) s'est nouvellement dotée d'un centre culturel communal. Situé à quelque 50 mètres de la salle Harcha, l'infrastructure construite sur sept niveaux porte le nom de «Azzedine Medjoubi» en hommage au défunt artiste. C'est d'ailleurs en présence de l'épouse de celui-ci que Mme Toumi, ministre de la Culture et de la Communication, procéda à son inauguration officielle, mercredi dernier, et ce en présence de Mme Satour, présidente d'APC et de M.Nourani, wali d'Alger. Une pléiade d'artistes de renom étaient aussi présents et, apparemment, cette infrastructure était accueillie favorablement par la population de la commune. A noter que le projet réalisé sur une assiette quelque peu réduite a conduit les concepteurs à opter pour la construction de cet édifice sur sept étages dont chacun contient des ateliers. Des salles de danse, de musique (classique et traditionnelle), une médiathèque, une salle de conférence, une bibliothèque, une salle d'arts plastiques ainsi que différentes expressions artistiques et culturelles (théâtre, etc.), une crèche et une garderie ainsi que des ateliers de couture et autres ont été visités par la ministre accompagnée d'une importante délégation. Le projet, (équipements y compris) a nécessité une enveloppe de 12 milliards de centimes dont une majeure partie a été déboursée par l'APC de Sidi M'hamed. Les travaux ont été entamés en 1999 et ralentis, nous a-t-on dit, pour des raisons techniques relatives à la nature du terrain. Après la visite des lieux et durant laquelle Mme Toumi a promis le soutien à la présidente de l'APC pour l'octroi de quelques équipements, notamment des micros-ordinateurs pour la médiathèque. La cérémonie d'inauguration s'est terminée par une collation agrémentée et animée par le groupe «Triana d'Alger». Ce jeune groupe a, un tant soit peu, détendu l'atmosphère et Mme Toumi a fait un tour de danse avec la jeune et gracieuse petite Mina âgée d'à peine 5 ans. La maintenance de cet édifice a forcement été évoquée par la plupart des observateurs présents. Certains responsables de la commune se sont engagés à prendre en charge la gestion de cette infrastructure et le maintien de celle-ci dans un état «fonctionnel pour satisfaire la jeunesse de cette commune et combler le vide auquel ils font face» Pour les citoyens, «ce centre culturel est une bouée de sauvetage pour les jeunes du quartier» Ces derniers ont profité de l'occasion pour remercier la représentante de la commune pour les efforts qu'elle a faits pour eux.