Ce compartiment fait l'objet de critiques. Après la victoire petitement acquise jeudi dernier face au NAHD (1 à 0) qui s'ajoute aux trois précédentes sorties réussies, la JSMB confirme ainsi ses ambitions. Même s'il est encore trop tôt pour porter avec exactitude un jugement sur la valeur des poulains de Benzekri, les quatre journées du championnat disputées jusqu'à présent, surtout celles à domicile, permettent néanmoins de tirer les premières leçons ou conclusions concernant les points forts et faibles du groupe cher à M.Tiab. Le premier point positif est que l'équipe arrive à terminer les rencontres sur le même rythme. Ce qui conforte sur le plan physique le staff technique. De son côté la défense se distingue, en n'ayant encaissé aucun but en quatre matches, elle s'est très vite mise en valeur et apporte, un plus bien évidemment au rôle que joue le portier Belmelat, une véritable assurance pour toute l'équipe. La solidité de la défense est liée à celle des deux autres compartiments dont le milieu de terrain que l'on désigne comme étant le poumon de l'équipe et qui doit accomplir son devoir de récupération et de la relance. Benzekri, qui a senti une certaine instabilité, s'emploie à chaque fois à chercher des solutions et des formules nouvelles pour une meilleure cohésion. Si pour le milieu de terrain une solution peut être trouvée au sein du groupe, l'attaque reste pour le moment le maillon faible de la formation en ce début de saison. En effet, la ligne d'attaque (avec seulement 2 buts inscrits suite à des erreurs défensives, cafouillage face au CRB, penalty face au NAHD) fait l'objet de critiques de la part des supporters et commence à inquiéter le staff technique et les dirigeants. Pour Benzekri qui accule, à chaque fin du match ou fin de séance d'entraînement, les joueurs: «il n'est plus question que la ligne d'attaque reste muette. Pendant cette trêve on axera le travail sur la cohésion et la ligne offensive, je pense que les solutions ne vont pas tarder à venir». Il faut reconnaître que la libération des deux frères Amaouche (Samir et Yacine) et Ould Rabah n'est pas étrangère à cette situation, le retour de Hellal tant attendu pourrait-il redonner l'efficacité à ce compartiment. Les prochaines rencontres nous le diront.