Les premières mesures commencent à tomber après son désistement de l'organisation du Mondial. Encore une fois, le sport national risque d'être pénalisé en raison de l'absence de dirigeants nationaux au sein des instances internationales. Après avoir arraché la qualification sur le terrain en se classant à la troisième place, lors du dernier championnat d'Afrique des nations qui s'est tenu du 19 au 21 de ce mois à Cotonou (Bénin), les sélections nationales juniors, garçons et filles, risquent de se voir ainsi refuser le droit de prendre part au Mondial-2003 au Brésil de la catégorie. Pourtant, avant l'entame de la CAN selon les dires de M.Bensbaâ, directeur des équipes nationales, «tous les documents adressés jusque-là par l'IHF, concernant la qualification au Mondial-2003, donnent trois places au continent africain, soit les trois premiers du rendez-vous du Bénin, à savoir la Tunisie, l'Egypte et l'Algérie». Mais lors de la réunion tenue à Cotonou en marge du championnat, la confédération africaine a décidé de passer outre les recommandations de l'IHF en limitant à deux seulement le nombre de pays qualifiés. Cette décision pénalise de fait l'Algérie qui s'est classée à la troisième place. Se sentant lésée par ce verdict, la Fédération algérienne a adressé une correspondance à la Fédération internationale de handball (IHF) dans laquelle elle demande des éclaircissements au sujet du nombre de pays africains retenu au Mondial des juniors-garçons. A l'heure actuelle, aucun fait notable n'est signalé du côté de Dély-Brahim. Pour rappel, l'Algérie qui devait organiser déjà ce même Mondial s'est désisté en raison de l'indisponibilité des infrastructures devant accueillir ces joutes. Aujourd'hui, les observateurs s'interrogent sur ce revirement de la Cahb, qui est assimilé à des sanctions envers l'Algérie. Pourtant lors de sa visite au mois de mars dernier, le secrétaire général de l'IHF, M.Raymon Hahn, avait rassuré les dirigeants qu'aucune sanction ne serait prise à l'encontre de l'Algérie.