Les italiens défendront leur titre lors d'une compétition qui sera soumise à rude concurrence. C'est hier que le coup d'envoi des 15es championnats du monde a été donné avec le match d'ouverture Argentine- Australie. Les 24 qualifiés ont entamé à Buenos Aires le championnat du monde dans sa quinzième édition. Une épreuve spectaculaire, riche en émotions et très passionnante. Le mondial réunit cette année l'Italie (victorieuse des trois derniers titres), la Russie (ancienne équipe ayant dominé le volley-ball mondial à l'époque de l'Union soviétique et vainqueur de la Ligue mondiale en août dernier), la Yougoslavie (médaillée d'or des Jeux olympiques 2002), le Brésil, de retour en force ces dernières années, et Cuba toujours en mesure de jouer les premiers rôles. Au programme d'hier, une seule rencontre, après la cérémonie d'ouverture, entre l'Argentine et l'Australie (poule A). Les Argentins ne devaient pas trouver de difficultés pour assurer un départ positif. Avec 7 participations au championnat du monde et 2 en Coupe du monde, champion d'Amérique du Sud, l'Argentine tentera de mettre toutes ses qualités en évidence. Des qualités que les Cubains ont exhibé par trois fois et que les Français ont découvert à leurs dépens. L'Australie, qui compte 2 présences au Mondial et six en Coupe du monde, ne possède pas toutes les qualités pour résister à la rude concurrence. En outre les Argentins tenteront, au cours de la compétition, de mettre à profit le soutien de leur public. Le tenant du titre, l'Italie, qui se trouve dans le groupe B en compagnie de la Pologne, du Canada et de la Croatie, compte bien défendre son titre acquis au Japon en 1998. D'ailleurs la rencontre d'aujourd'hui face à la Pologne qui veut retrouver son lustre d'antan quand elle avait remporté le titre en 1990 sera son premier véritable test. Tandis que la Croatie et le Canada croiseront le fer dans l'optique de décrocher la seconde place derrière les Transalpins. Le groupe C, qui entame la compétition avec le derby de l'Est entre l'ogre russe et la Bulgarie, semble à la portée des Russes en dépit de la présence de la France qui retrouve, douze ans après, la compétition de haut niveau. Vice-champions olympiques, les Russes ont fait sensation en Ligue mondiale. Ils ont dominé presque sans problèmes le Brésil (3-1), vainqueur l'année précédente, et qui avait l'avantage non négligeable d'évoluer devant son public. Tombeurs cette année en Ligue mondiale à trois reprises des Yougoslaves, champions olympiques et d'Europe en titre, les Français viennent également de s'offrir en match amical le Brésil (3-2), un des favoris pour la couronne mondiale. Sa dernière participation remonte à 1990 où elle avait terminé huitième au Brésil. Enfin la Tunisie, qui a barré le chemin du Mondial au Six national, reste la formation la plus modeste. La qualification dans le groupe D devrait se jouer entre la Yougoslavie et l'Espagne qui doivent se départager ce soir. Alors que le Brésil rencontre l'autre représentant africain, l'Egypte, dans le groupe E. Tandis que les Etats-Unis et le Venezuela se rencontrent dans le duel des Amériques. Enfin dans le dernier groupe, Cuba, qui réapprend à jouer, aura du mal à s'en sortir devant les Bataves néerlandais et les Tchèques.