La Maison de la culture Ali-Zamoum a tracé un programme d'animation pour le mois de Ramadhan. Préférant donner la chance aux artistes locaux, les concepteurs du programme ont prévu le passage d'artistes du cru. Ainsi et depuis vendredi au soir et à raison d'un gala par jour, une pléiade de chanteurs-compositeurs et autres groupes passeront à tour de rôle et cela après la prière du «Taraouih». Le directeur de la Maison de la culture, Hachemi Bouhired compte, avec cette occasion du Ramadhan donner un nouveau souffle à la chanson à Bouira. Tous les styles sont prévus. Le chaâbi, le raï, el assimi, le staïfi mais surtout la chanson kabyle dans toutes ses facettes. Le retour d'un grand de la chanson à Bouira, Aït Oumghar Tahar, l'ex-chef de file du groupe les Snow Boys des années 70-80 est un présage qui annonce une redynamisation de l'activité artistique. La présence aussi des frères Gueham donne à ces soirées plus de mordant et de tonus. Les jeunes et les moins jeunes à Bouira auront ainsi l'occasion de renouer avec la chanson qui reste une preuve que Bouira est un carrefour des cultures. Le brassage et la diversité des styles sont une preuve que Bouira est une mosaïque qui reflète le pluralisme linguistique et culturel de l'Algérie. Pour la nuit du 27e jour, c'est une troupe venue de Boussaâda et une troupe andalousia qui animeront la soirée.