L'entourage du club égyptien semble, une fois de plus, s'être noyé dans «un verre d'eau» de manière ridicule. L'empoignade retour prévue le 29 de ce mois au Caire entre le Club égyptien du Ahly et notre représentant en phase des poules de la Champion's League Africaine, en l'occurrence la JS Kabylie, continue de faire des «vagues» du côté de la capitale égyptienne. Une énième mini- tempête du côté du Nil, née après la dernière déconvenue subie en terre kabyle par le «prestigieux» Ahly du Caire, et dont l'entourage immédiat actuel semble, une fois de plus, tout simplement s'être noyé dans «un verre d'eau» de manière ridicule. Pour preuve, après avoir quitté la ville de Tizi Ouzou en promettant aux Canaris de la JSK de leur faire vivre un véritable «enfer», dans une semaine au Stadium du Caire, voilà que subitement le Club ahlaoui annonce qu'il n'en sera rien. Les Egyptiens qui sont très coutumiers de volte-face, notamment quand les circonstances jouent en leur défaveur, continuent, une fois de plus de «souffler le chaud et le froid», avant l'arrivée prochaine de la JSK au Caire. Mais, apparemment, le fait important qu'ils se sentent aujourd'hui sous la menace sérieuse de la Confédération africaine de Football, serait derrière leur énième changement d'attitude envers le club kabyle. Certains joueurs du Ahly du Caire sont effectivement «exposés» à des sanctions, pour avoir agressé physiquement le juge de touche togolais, qui a signalé une position hors-jeu du joueur du Ahly, qui a inscrit le but à son équipe. Mais le plus malheureux dans toute «cette histoire», les «frères» du Ahly du Caire ont, à leur tour, tenté avec beaucoup de mauvaise foi, de «ternir» à tout prix l'image d'un club algérien, et à travers ce dernier, celui du football algérien. Quand des joueurs, et non des moindres, «se permettent» de dire qu'ils ne remettront plus les pieds en Algérie, alors que les dirigeants de la JSK, à leur tête le président Hannachi, leur ont pratiquement réservé un «accueil royal», il y a de quoi en rire plutôt que d'en pleurer aujourd'hui. Même l'ancien gardien de but des Pharaons et du Ahly, en l'occurrence Ahmed Shoubeir, aujourd'hui commentateur-animateur d'une émission sportive télévisée, a tout simplement demandé au Club ahlaoui d'agir de la sorte, car selon lui, il y va sérieusement cette fois-ci du prestige des deux pays frères et arabes. Et visiblement, aujourd'hui, il est vraiment inconcevable, tant du côté du Nil que celui de la capitale algérienne, de continuer à attiser le feu en permanence entre deux peuples «frères» que tout sépare malheureusement, depuis un certain 12 novembre 2009. Les agissements des frères Hossam Hassan, ainsi que ceux de Samir Zaher, ont sérieusement mis à mal les relations sportives et extra-sportives algéro-égyptiennes. Et apparemment, c'est loin d'être fini, à partir du moment où les dirigeants du Ahly du Caire ont tenté en vain de faire «rejouer le match» JSK-Ahly comme si la CAF était toujours «à leurs ordres». Même le Zamalek a, lui aussi, «emboîté» le pas à son éternel rival voisin ahlaoui, en décidant de se retirer d'une compétition nord-africaine présidée actuellement par l'Algérien Mohamed Raouraoua. Et comme cela ne suffisait pas et pour enfoncer davantage le clou, les Darawiches d'Al Ismaïli auraient, à leur tour, «émis» le voeu sincère de jouer la manche retour, prévue en Algérie face aux Canaris kabyles en septembre prochain, non pas à Tizi Ouzou, mais plutôt au stade du 5-Juillet. Une autre manière de «discréditer» le prestigieux club phare algérien, à un moment où l'on pensait «naïvement» de notre côté, que nos «amis», de longue date du Nil, avaient peut-être enfin compris que la loyauté et la fraternité en football valent plus que n'importe quelle défaite, chez nous en Algérie. En réalité, nos amis du Foot égyptien, se sont toujours noyés dans un verre d'eau, chaque fois qu'ils se sont fait battre «à la régulière», par une équipe de football algérienne.