Les Canaris auront le droit à une double fête, celle de l'Aïd et surtout fêter la qualification aux demi-finales avec leurs supporters. En accueillant, le 10 septembre prochain au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, le club égyptien des Darawiche d'Al Ismaïly, les dirigeants de la JS Kabylie, à leur tête le président Moh Chérif Hannachi, entendent bien accueillir comme il se doit à leur tour, le second représentant égyptien en Champions League africaine et actuelle lanterne rouge du groupe B. Ainsi, contrairement au Ahly du Caire dont la double confrontation avec les Canaris de la JSK, n'a malheureusement pas contribué à une amélioration des relations sportives entre l'Algérie et l'Egypte, pour cause de mauvaise foi évidente aujourd'hui de la part de certains joueurs Ahlaouis, ceux d'Al Ismaïly seront toutefois «chaleureusement» reçus dans quelques jours en Algérie. Il ne peut en être autrement car, à l'occasion de la manche aller remportée en terre égyptienne par notre prestigieux club, les dirigeants des Darawiche avaient tout simplement été les auteurs d'un accueil digne de gens «responsables», soucieux de préserver une amitié sincère et conviviale, établie de longue date entre deux clubs issus du même continent. L'équipe d'Al Ismaïly n'est plus à présenter aujourd'hui, car elle a toujours fait partie des ténors du championnat égyptien, au même titre que le Zamalek et le Ahly du Caire. Les Darawiche se sont aussi, souvent par le passé, combien de fois déplacés en Algérie, sans connaître le moindre grave fait commis à leur égard par leurs différents clubs hôtes algériens. Pour rappel, le dernier séjour en date effectué en Algérie par le prochain adversaire des Canaris de la JSK, remonte à 2008, lorsque Al Ismaïly était venu battre à plate couture l'USM Alger, pour le compte de la Coupe arabe des champions, et qui avait quitté le stade de Bologhine sous les applaudissements des usmistes. Un fair-play total que les tristes évènements survenus une première fois à Béjaïa, lors du match JSMB- Port-Saïd, avaient quelque peu terni entre les deux pays, à cause des frères Hossam Hassan, et pratiquement tourné «au cauchemar», un certain 12 novembre 2009. Aujourd'hui, si la page est définitivement tournée aux yeux de millions d'Algériens, nous restons profondément persuadés que du côté du Nil, cela est loin d'être vraiment le cas. Pour preuve, le dernier séjour effectué au Caire par les Canaris du Djurdjura, à l'occasion de la rencontre-retour prévue contre le Ahly, a malheureusement été une fois de plus entachée de faits condamnables, commis par des éléments de l'équipe Ahlaouie, visiblement toujours «guidés» par une haine évidente, éprouvée à l'égard des Algériens. Mais l'Algérie sportive, n'a jamais permis à ses enfants d'agresser ses invités, encore moins de toucher à leur dignité. L'hospitalité n'est pas un vain mot aux yeux des Algériens, et la JS Kabylie ne va certainement pas faillir à une «tradition» bien établie, et que rien ne saurait nous faire «occulter» aujourd'hui, surtout à quelques jours seulement de la fête de l'Aïd le plus sacré aux yeux des musulmans. Une fête religieuse qui coïncidera avec le prochain séjour que s'apprête à effectuer à Tizi Ouzou, l'équipe égyptienne d'Al Ismaïly, à l'occasion du déroulement de la cinquième journée de la phase des poules de la plus prestigieuse compétition continentale des clubs. Et comme par habitude, les traditions propres aux valeurs humaines auxquelles les gens du Djurdjura ont toujours tenues en toutes circonstances, la JS Kabylie se voit offrir une belle opportunité, de prouver à nos «amis» du Caire, notamment ceux du Ahly, que leurs compatriotes d' Al Ismaïly seront bel et bien chez eux, prochainement à Tizi Ouzou, et entourés d'une véritable et sincère convivialité. Certes, les Darawiche joueront leurs ultimes chances de qualification aux demi-finales, en se produisant dans quelques jours face à la JS Kabylie, mais malgré l'enjeu sportif qui caractérisera cette rencontre-retour, la capitale des Genêts sera certainement une fois de plus, aux «antipodes» des derniers faits et gestes commis au Caire par les gens du Ahly.