Le public algérien attend avec impatience cette première dans notre pays Le 24 septembre prochain, la saison footbalistique 2010-2011 débutera officiellement, avec l'entrée en lice de 32 clubs qui animeront désormais, les championnats de D1 et de D2, réservés pour la première fois en Algérie aux associations sportives régies depuis peu en SPA. L'ère du professionnalisme va donc bel et bien débuter de manière effective dès cette saison footballistique et non pas celle d'après. La D1 qu'il faudra dorénavant appeler Ligue 1, et celle de Superdivision, Ligue 2, seront donc mises à l'essai dès le week-end prochain. Concernant le championnat de Ligue 1, nous sommes aujourd'hui tentés de poser la question suivante: est-ce que les 16 clubs qui prendront part à la première journée prévue samedi prochain, vont-ils renouer avec la compétition selon les nouvelles exigences imposées dernièrement par la FIFA, via la FAF, ou bien vont-ils se contenter de débuter la saison 2010-2011 sans attraits particuliers, notamment au registre spectacle? Et pourquoi spécialement la Ligue 1 et non pas aussi s'inquiéter déjà des conditions dans lesquelles va démarrer celui de la Ligue 2? Tout simplement, parce que généralement, l'Entv a toujours par le passé, retransmis en direct sur le petit écran, les rencontres de première division, et rarement celles du second palier. Mais aujourd'hui, avec l'ère du championnat professionnel qui s'appliquera aux deux divisions concernées, de nouvelles données seront en principe prises en compte, et cela en accord avec la FAF et avec l'ensemble des clubs qui animeront dorénavant, les deux championnats réservés aux clubs professionnels. En d'autres termes, puisqu'il en a toujours été ainsi par le passé, le public algérien sera une fois de plus intéressé par les matchs qui se dérouleront pour le compte du championnat de Ligue 1 professionnelle, notamment ceux qui se joueront dans la capitale, derbies obligent. Certes, les équipes représentant l'est du pays sont légion, contrairement à l'ouest du pays, mais le niveau affiché au cours des saisons passées par plusieurs clubs évoluant en D1 ou en ex Super D2, a souvent été qualifié de médiocre par bon nombre de techniciens et d'observateurs avertis en la matière. Plus clairement, sommes-nous en droit aujourd'hui, d'espérer voir une nette amélioration du niveau de jeu de la plupart des clubs de football qui s'apprêtent à participer au nouveau championnat dit professionnel, ou bien, continuer à suivre des rencontres de football souvent insipides et surtout, rarement attrayantes à suivre? Aujourd'hui, avec l'avènement du football professionnel, il va falloir que les clubs concernés produisent à tout prix de l'engouement autour d'eux et pas seulement, auprès de leurs supporters. Le football est devenu un produit que ses acteurs vont devoir «vendre» sur le marché tel qu'il est régi par le monde du professionnalisme. Le spectateur algérien est devenu de plus en plus exigeant et difficile, car grâce aux chaînes sportives étrangères qui ont envahi le paysage médiatique télévisuel, il suit assidûment beaucoup de championnats étrangers. Aujourd'hui, on ne peut plus se contenter de suivre sans attrait un championnat national si ce dernier persiste à produire des programmes très pauvres en matière de spectacle et d'engouement dans un stade. Un championnat attractif se déroule aussi dans un stade de football doté de conditions d'accueil dignes du professionnalisme et non pas dans une enceinte sportive exiguë comme celle que possède aujourd'hui la capitale. D'ailleurs, dès ce samedi, le stade Omar-Hammadi (Bologhine) abritera le choc USMA-ESS. Mais en réalité, hormis le fait que ce match sera effectif sur le papier et entre deux ténors s'annonçant comme attrayant à suivre, est-ce que le stade en question répondra réellement aux nouvelles exigences imposées en la matière? Nous le serons dans moins d'une semaine.