Pas moins de 18 examens (11 professionnels et 7 externes) seront organisés à partir de demain au niveau national. Le secteur de l'éducation nationale est à pied d'oeuvre pour la tenue des différents concours et examens professionnels concernant le recrutement de 16.424 nouveaux postes d'emploi par le biais d'un examen externe ouvert pour la catégorie hors secteur et 5652 nouveaux postes budgétaires et autres promotions internes par le biais d'examens professionnels ouverts pour les travailleurs du secteur. En effet, le département de Boubekeur Benbouzid s'apprête à tenir, à partir de demain, une série de concours et examens professionnels pour pourvoir quelque 22.076 nouveaux postes budgétaires ouverts par la Fonction publique. Pour ce faire, pas moins de 18 examens (11 professionnels et 7 externes) seront organisés à partir de demain au niveau national. Les examens internes concernent les postes supérieurs: proviseur (360 postes), directeur du moyen (507), directeur du primaire (2752), inspecteur d'éducation nationale (99), inspecteur de l'enseignement moyen (212) inspecteur du primaire (330), intendant (151), sous-intendant (156), conseiller d'orientation (66), conseiller d'éducation (856) et sous-directeur des études (163). En ce qui concerne les examens externes, ils permettront de pourvoir des postes budgétaires ouverts pour les professeurs d'enseignement secondaire, PES (4846), PEM (3308), PEP (715), adjoint d'éducation (1976), intendant (203), sous-intendant (243) et conseiller d'orientation (133). Contrairement aux années précédentes où l'on a enregistré des retards dans le lancement des opérations de recrutement par des concours et examens dus essentiellement au manque de coordination entre la direction générale de la Fonction publique et les différents secteurs, cette année, afin de permettre une bonne gestion des examens dans leur volets réception des dossiers, organisation et déroulement des concours et examens, les deux parties (Dgfp et MEN) se sont mises sur la même longueur d'onde pour la réussite de l'opération.Pour rappel, en raison d'un manque de planification de part et d'autre, entre la Dgfp (direction générale de la Fonction publique) et les différents secteurs de la Fonction publique, en général, et le secteur de l'éducation, en particulier, dans l'application de l'ordonnance 03/06 du 15 juillet 2006 portant nouveau statut général de la Fonction publique et le décret exécutif 315/08 portant statut particulier des corps spécifiques de l'éducation, dont la Dgfp est l'organe central de contrôle dans son volet recrutement par voie d'examen et concours, les retombées n'ont pas été sans provoquer un retard considérable dans le lancement de l'opération et un désordre dans le fonctionnement du secteur dans ses différentes structures. Par ailleurs, pour éviter la confusion qui avait régné l'année dernière à la suite de dépassements enregistrés lors du déroulement, la correction des examens et les délibérations qui avaient poussé la Dgfp à diligenter des commissions d'enquête, la balle est désormais dans le camp des différents secteurs qui doivent bannir, à jamais, toute forme de dépassement et autre passe-droit.