L'ancien attaquant international camerounais Roger Milla, a estimé mardi soir à Yaoundé (Cameroun) que la candidature du Qatar pour l'organisation de la Coupe du monde de football de 2022 «a une grande chance de réussite». «Ce serait une première de jouer une Coupe du monde en plein désert, dans des stades climatisés où on peut jouer à n'importe quelle température. Je pense que c'est important pour la FIFA», a dit le plus vieux joueur à disputer, à 42 ans, une phase finale du Mondial. Roger Milla a séjourné à Doha, la capitale du Qatar, du 11 au 17 septembre, au même moment qu'une délégation de la Fédération internationale de football association (FIFA) conduite par son président, le Suisse Joseph Blatter, pour étudier le dossier qatari, en compétition avec le Japon, les Etats-Unis et l'Australie. «Le Japon et les Etats-Unis ont déjà organisé la Coupe du monde. Il y a d'autres pays qu'il faut découvrir. Si on n'avait pas donné la Coupe du monde à l'Afrique du Sud, les Européens n'auraient pas connu ce pays-là. J'ai des amis journalistes français qui m'ont dit que l'Afrique du Sud dépasse la France en matière de développement économique», a souligné le «vieux Lion», ambassadeur de la candidature qatari avec le français d'origine algérienne, Zineddine Zidane. «Quand on voit les stades qu'ils veulent construire, je ne sais pas s'il y a d'autres pays qui peuvent avoir ces stades. C'est une autre technologie´´, a-t-il ajouté. Le nom du pays organisateur du Mondial-2022 sera connu le 2 décembre prochain à Zurich, au siège de la FIFA, en Suisse. Enfin, un ancien attaquant camerounais, Patrick Mboma, successeur de Milla à la pointe de l'attaque du Cameroun, s'est engagé, lui, au profit de la candidature du Japon, où il avait mené une partie de sa carrière professionnelle.