«Le médicament est devenu une affaire juteuse pour certains qui se sont emparés de ce créneau», a reconnu le ministre. «La volonté de l'Etat algérien est d'édifier une industrie nationale du médicament. Nos partenaires américains se sont déclarés prêts à investir en Algérie à travers le transfert de technologie, la formation et également la recherche. Une lettre d'intention qui sera signée jeudi», a indiqué Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, à l'issue d'une réunion de travail au siège de son département avec une délégation d'hommes d'affaires américains venus identifier les opportunités de coopération économique et d'investissement. «Actuellement, nous sommes dépendants de médicaments importés, notamment d'Europe», a-t-il ajouté, regrettant que «le médicament soit devenu une affaire juteuse pour certains qui se sont emparés de ce créneau». Premier pays producteur de médicaments dans le monde, les Américains comptent investir directement en Algérie dans le cadre du partenariat et du transfert technologique et par les constructions spécialisées, telles que les centres pour cancéreux dotés de «bunkers» équipés d'appareils de radiothérapie. Selon le ministre, les entreprises laboratoires et américains veulent aussi investir en Algérie dans la production de gaz pour hôpitaux (oxygène, hélium), équipements respiratoires et consommables. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès a affirmé que le dossier des salaires des médecins trouvera une solution satisfaisante pour tous, avant la fin de l'année en cours. Le ministre a indiqué que le dossier des salaires des médecins a été soumis à un haut niveau de l'Etat et il est en cours d'examen. «Avant la fin de l'année, il y aura une solution satisfaisante pour tous», a-t-il ajouté. Le dossier «est examiné sous l'égide du Premier Ministre, M.Ahmed Ouyahia en vue de répondre aux revendications des médecins, des spécialistes et des infirmiers», a affirmé le ministre, soulignant que ces revendications sont «légitimes» et qu'en sa qualité de ministre, il se doit de les défendre.