Son talent n'est plus à démontrer, Youssouf Hadji, 53 sélections à son actif du côté des Lions de l'Atlas, est incontestablement l'un des cadres de cette équipe nationale en pleine reconstruction. Alliant patriotisme, détermination et rage de vaincre, l'international Marocain, Youssouf Hadji, s'est livré avec franchise et sympathie à MarocFootball.info, en revenant bien évidement sur la précieuse et importante victoire enregistrée à Dar Es-Salaam (0-1) face à la Tanzanie mais aussi sur son retour précipité en compagnie de son club, l'AS Nancy Lorraine.Le sort de l'équipe nationale marocaine est relancé dans ce groupe D des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2012. Le Maroc est co-leader à égalité de points avec la Centrafrique, seul une différence de but supérieure permet aux Centrafricains de passer devant les Lions de l'Atlas. Il revient aussi, sur le fameux faux pas de l'Algérie face aux Centrafricains: «C'est une nouvelle fois la preuve qu'il n'y a plus de petites équipes en Afrique, on a beau être le Maroc, l'Algérie ou l'Egypte, si on a pas un bon état d'esprit il est difficile de faire la différence. Les équipes dites autrefois «petites nations du football africain» lorsqu'elles jouent face à des équipes un peu plus huppées, les joueurs sont surmotivés à l'idée de jouer contre ces équipes et je pense que les Algériens se sont fait surprendre de ce côté-là. Tant mieux pour nous je dirais. Le prochain match officiel se jouera face à l'Algérie, il faudra en aucun cas perdre chez eux, c'est le genre de rencontre qui se joue au mental...«Je pense qu'on a commencé un travail et on compte bel et bien le terminer de la plus belle des manières et si ça passe par une victoire en Algérie, on ne s'en privera pas. On sort d'un bon résultat face à la Tanzanie, ce n'est pas pour autant que l'on va s'enflammer, on sait qu'il nous reste du travail c'est pour ça que l'on va bosser pour combler les lacunes qui restent à gommer. On n'ira pas en Algérie pour se faire marcher dessus, bien au contraire, nous sommes conscients de la tâche qui nous attend, on devra ramener un bon résultat de là-bas».