Une journée consacrée aux opportunités d'investissement en Algérie, sera organisée prochainement à Londres. Les investisseurs anglais veulent mettre le paquet sur les relations commerciales et l'investissement avec Algérie. Ils s'intéressent de près aux opportunités qu'offre le marché algérien. D'ailleurs, une journée consacrée justement à l'examen des opportunités d'investissements dans le marché algérien, sera organisée le 8 décembre prochain à Londres par la Middle East Association (MEA). Cette journée aura lieu en prévision de la prochaine mission commerciale britannique qui se rendra en Algérie, du 22 au 25 janvier 2011. Un riche programme est élaboré pour cette journée. La nouvelle loi d'investissement et les ramifications des affaires, aperçu sur l'Algérie à partir d'un point de vue éclairé, pétrole, gaz et appels d'offres et l'Algérie comme un partenaire commercial au fil des ans, sont, entre autres, les thèmes de communications qui seront animés par des experts. La réunion permettra aux entreprises participantes de mieux connaître les possibilités offertes par le marché algérien et de mieux aborder ce marché. Ainsi, selon la MEA, près de 60 compagnies britanniques ont exprimé leur souhait de faire partie de la délégation commerciale qui se déplacera en Algérie, en janvier prochain. Cela dénote l'importance du marché algérien pour les compagnies britanniques, souligne cet organisme. En rappelant que cette mission commerciale en Algérie est la deuxième du genre. Actuellement, une centaine de compagnies britanniques opèrent en Algérie. Citons Shell, BP, BHP Billion, British Arab Commercial Bank, Hsbc, United Insurance Brokers, à côté de Glaxo Smith Kline. Le Royaume-Uni investit déjà 115 millions de dollars en Algérie, BP étant le plus grand pourvoyeur de ces investissements. Dès 2009, les exportations algériennes vers le Royaume-Uni ont été de 540 millions de livres sterling. Les importations ont été de 327 millions de livres. Lors de sa visite effectuée en Algérie, le 5 octobre dernier, Mme Susan Haird, chef exécutif adjoint du département du commerce et de l'investissement britannique, a évoqué avec les officiels algériens, les questions relatives au commerce et l'investissement, mais aussi la sécurité et la lutte antiterroriste. Les ventes d'équipements de sécurité et de matériel de défense sont parmi les principaux points discutés en cette occasion. Le dossier de cession des parts de BP à Sonatrach, en particulier et les opportunités d'investissement et de renforcement des échanges commerciaux, en général ont été à l'ordre du jour des discussions bilatérales. Les rencontres élargies ensuite aux investisseurs anglais, en Algérie, et aux hommes d'affaires algériens se voulaient les premiers jalons vers la création d'un conseil d'hommes d'affaires algéro-britannique. Par ailleurs, la règle 51/49 et la restriction des importations en favorisant le produit local sont perçues comme des entraves aux sociétés britanniques. Mais tout de même, il appartient au gouvernement algérien de trouver les solutions adéquates, selon l'hôte de l'Algérie, Mme Susan Haird. Malgré ces contraintes, les Britanniques sont convaincus qu'il y a des opportunités d'investissement dans de nombreux domaines comme les TIC, les finances, la sécurité et la production de produits pharmaceutiques. La stratégie adoptée par l'Algérie en matière d'investissements étrangers semble cadrer avec la politique du gouvernement britannique, lequel compte élargir la palette des pays avec lesquels il entretient des relations commerciales d'un niveau élevé pour maintenir la compétitivité de l'Angleterre au sein de l'Europe, a-t-elle encore expliqué.