Le professionnel algérien est revenu, dans une conférence de presse, à la charge pour réclamer ses droits. Dans une conférence de presse, animée conjointement par Mourad Mazar, président de l'Union africaine de football, Omar Belbey est revenu sur les suites de son accident lors de la CAN 2002 au Mali et dont il garde des séquelles. Omar Belbey est ainsi revenu à la charge en demandant seulement que la fédération honore ses obligations. Après l'affaire de Harchèche qui avait fait couler beaucoup d'encre, le football algérien est confronté à une autre affaire de laxisme de la part des autorités footballistiques nationales. En effet, à la suite d'une blessure, contractée à la CAN 2002, le joueur professionnel a subi un traumatisme qui l'a obligé à rester loin du stade jusqu'à aujourd'hui. Mais le plus étonnant dans son cas c'est que personne n'a pris en charge le dossier du professionnel, ou encore ne l'a réconforté quant à son avenir, qui reste à tout le moins incertain. Omar Belbey, qui évoluait dans le club français de Montpellier (Ligue 1), est présentement au chômage, son club employeur ayant résilié son contrat. De fait, le professionnel algérien est aujourd'hui handicapé et n'a pas de certitude quant à une possibilité de retour sur les terrains. Outre cet impondérable, Omar Belbey n'a reçu, selon ses dires, aucune aide financière. Parlant de ses employeurs français, Belbey souligne: «Ils ont considéré que mon cas n'est pas un accident de travail, car je jouais sous les couleurs nationales et pas sous celles de Montpellier. Ils disent que c'est mon pays qui doit me prendre en charge. Pour le moment, je suis en justice avec eux, je ne sais pas si je vais gagner le procès. Ce que je veux mettre en évidence, c'est que j'ai tout consacré pour être au rendez-vous national et voilà qu'aujourd'hui on me récompense par un abandon total.» Interrogé sur les propos du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, lequel assurait qu'il y aura une régularisation de son cas, et, partant, ceux des grosses pointures du football national, notre interlocuteur nous dira: «Si j'avais eu tous mes droits, aujourd'hui je ne serais pas là pour les demander. Toutes les déclarations qui ont été faites par les responsables de la Fédération sont mensongères, car elles n'ont pas eu de suite malgré les promesses de leur part, notamment de la part de M.Raouraoua.». A part les 90 millions de centimes, Belbey n'a perçu aucune autre aide de quelque nature que ce soit. Un fait qui reste inexplicable face à sa situation qui est aujourd'hui alarmante à savoir la dégradation de son état de santé... Lors de cette réunion, Mourad Mazar a soulevé les problèmes que rencontrent les joueurs professionnels, qui ont eu des accidents dans l'exercice de leurs fonctions et, dans ce contexte, il a évoqué le cas de Harchèche et Saïfi. Le président de l'UAFa mis en exergue les objectifs de son organisme, à savoir faire respecter les droits des footballeurs d'origine africaine (contrat, indemnités, transfert, assurance, droit à l'image). «Aujourd'hui, nous avons devant nous, le cas de Belbey et j'en suis certain, ce ne sera pas le dernier. Alors, il est de notre devoir de l'aider pour lui permettre d'obtenir tous ses droits et nous lançons un dernier appel à la Fédération avant de faire appel à la justice pour régler l'affaire de Belbey.», a indiqué Mourad Mazar. Pour sa part, le joueur professionnel a tenu à dire qu'aujourd'hui sa situation est très critique et s'il est aujourd'hui à Alger, c'est simplement pour réclamer les droits qui lui reviennent.