Le comité exécutif doit annoncer, ce jeudi, le nom des pays qui seront choisis pour accueillir les phases finales. A trois jours de la double décision de la Fifa, l'incertitude la plus complète prévaut sur l'identité des pays devant succéder au Brésil, organisateur du Mondial 2014. C'est la première fois que l'instance dirigeante du football désigne en même temps les organisateurs de deux phases finales, la première ayant lieu en Europe et la suivante sur un autre continent. Quatre candidatures sont en lice pour 2018: l'Angleterre, la Russie, un binôme Espagne-Portugal et une autre association formée de la Belgique et des Pays-Bas. Les Etats-Unis, le Japon, la Corée du Sud, le Qatar et l'Australie se disputent par ailleurs, le droit d'accueillir la compétition en 2022. Parmi tous les candidats, seuls la Russie, le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique, le Qatar et l'Australie n'ont jamais organisé une phase finale de Coupe du Monde. Pour prendre leur décision, les dirigeants de la Fifa pourront s'appuyer sur les rapports techniques qui leur ont été fournis, mais Sepp Blatter, le président de la Fédération internationale estime que d'autres critères seront décisifs. «Il ne servirait à rien de rédiger de tels rapports si ces informations n'étaient pas utilisées par ceux qui vont voter», avant d'ajouter, «mais nous ne parlons pas seulement de l'institution Coupe du Monde, nous parlons aussi d'êtres humains, qui peuvent avoir d'autres idées que celles disponibles sur ces documents.» Andy Anson, président du comité de candidature de l'Angleterre, reconnaît lui aussi que tout est possible. «Personne ne peut dire de quel côté penchera la balance, et personne ne peut le savoir, quoi qu'en disent certains», dit-il. Cela fait dix ans que la Fifa n'avait pas été confrontée à une multitude de candidatures, lorsque l'Allemagne l'avait emporté face à l'Afrique du Sud pour l'édition 2006, le Brésil était seul candidat pour 2014.