Rendez-vous vendredi prochain pour la confirmation. S'il existe bien un club aujourd'hui parmi les ténors de la capitale et qui continue de tirer admirablement son épingle du jeu depuis le coup d'envoi du nouveau championnat professionnel de Ligue1, c'est bien celui de l'USM El Harrach. Un club banlieusard qui continue de surprendre après en avoir fait de même au cours de la précédente saison. Il est clair que du côté de l'équipe algéroise drivée depuis trois saisons par le coach Boualem Charef depuis son dernier retour en date parmi l'élite, la formation harrachie semble avoir opté pour une politique payante en se basant sur l'apport progressif de plusieurs jeunes issus de la catégorie juniors.Un pari qui a visiblement porté ses fruits pour l'instant, puisque les dirigeants harrachis, à leur tête le président Mohamed Laïb, ne peuvent qu'être satisfaits, pour le moment, du parcours effectué à ce jour par leur équipe. Pour preuve, les protégés de l'entraîneur Charef occupent aujourd'hui une très encourageante et méritée sixième place au classement, grâce à une série de résultats qui persistent et que bien des formations plus huppées lui envient actuellement. Pourtant, après les départs durant l'intersaison estivale, de joueurs de la trempe de Djabou (ESS), Naïli (JSK), et des percutants attaquants, Aïssaoui (MCO) et surtout, Bourekba (CRB), on pensait que la formation harrachie allait en pâtir. Mais, cela n'a pas du tout été le cas, puisque les Hendou, Hanitser, Boualem, Boumechra et consorts ont, pour l'instant, réussi à maintenir le bon cap, au sein d'une équipe constituée aussi de jeunes qui jouent pratiquement sans complexe aujourd'hui. Les Harrachis sont même devenus redoutables et craints par l'ensemble des habituelles grosses cylindrées du championnat. Une équipe, qui totalise actuellement 16 points, soit quatre de moins seulement que l'actuel duo de tête constitué du duo ESS-ASO. Celles-ci sont d'ailleurs, les deux seules formations, à avoir fait chuter chez elles ce club banlieusard de la capitale qui a réussi à faire mordre la poussière au stade de Lavigerie, à la prestigieuse JS Kabylie (1-0). Des Harrachis qui pouvaient même revenir de Tlemcen et de Saïda avec les points de la victoire, après leurs nuls respectifs obtenus face au WAT (2-2) et le MCS (1-1). Mais, le dernier succès enregistré vendredi dernier à domicile devant l'USM Blida (2-0), a surtout permis aux coéquipiers du jeune attaquant Boualem d'augmenter le capital confiance du groupe avant le très attendu derby prévu ce vendredi au stade du 20-Août, face au CR Belouizdad, un autre ténor de la capitale. Et comme le dit si bien aujourd'hui Mohamed Bechouche: «L'USMH n'est certainement pas constituée de vedettes, mais elle peut être plus forte que celle de l'année écoulée.» Comme quoi, l'ancien défenseur emblématique de l'USMH, aujourd'hui membre du staff technique harrachi, table plus que jamais sur une équipe sans grands noms, mais de plus en plus volontaire et sans complexe.