Le 2e Festival culturel international de la danse contemporaine, auquel ont participé 13 pays, s'est ouvert samedi soir au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi (Alger). «L'Algérie a toujours été un espace de création et de créativité», a indiqué, hier, dans un message, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, mettant en exergue l'importance accordée à l'art et à la culture par l'Algérie. «La mise en oeuvre, sur son sol, des nombreux festivals internationaux, nationaux et locaux, tous à caractère culturel et artistique, traduit la volonté ferme de conforter l'Algérie dans sa dimension de grand carrefour international de rencontres des nations, des femmes, des hommes et de leurs idées», a ajouté la ministre. De son côté, Mme Kaddouri, commissaire du festival, a affirmé que la danse contemporaine en Algérie s'est élaborée à partir, a-t-elle dit, «du socle de nos danses populaires, dans une continuité et une cohérence propre à notre culture», mettant en exergue l'importance de la tradition populaire dans le domaine de la danse. La cérémonie d'ouverture a été animée, notamment par la troupe de la Maison de la culture de Saïda, la formation de danse de l'association Noudjoum Eddiwane de Sidi Bel Abbès et le groupe Barbara Altissimo d'Italie. Aux côtés des neuf groupes de danse contemporaine, venus de plusieurs wilayas, ont participé à cette rencontre, les ensembles artistiques de Tunisie, des Etats-Unis, de Suède, de Syrie, du Portugal, de France, du Mali, du Maroc, de Géorgie, de Côte d'Ivoire, d'Espagne, du Liban, d'Irak et d'Italie. Le programme de ce festival, dont les pays invités d'honneur sont la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) et la Palestine, comporte des spectacles ainsi que des ateliers et des conférences autour de la danse. Le festival, qui se poursuivra jusqu'au 23 décembre, se déroule au TNA et au Palais de la culture.