Quand il faut y aller, faut y aller. Soustraire le véhicule au contrôle technique peut coûter cher. L'Etablissement national de contrôle technique automobile (Enacta) a annoncé que les véhicules immatriculés en 2009, seront soumis à un contrôle obligatoire à partir du 2 janvier 2011. Ce contrôle se fera au niveau des 254 agences. Ces dernières disposent de 394 lignes pour le traitement des véhicules concernés par cette mesure. Les agences sont agréées par le ministère des Transports et réparties à travers le territoire national. Pour éviter les longues chaînes interminables des années précédentes, les responsables de l'Enacta ont quelques idées. Ils demandent aux citoyens de «respecter les dates de leurs immatriculations portées sur leurs cartes grises respectives (en haut à gauche)». Ainsi, les véhicules immatriculés en janvier 2009 sont concernés par cette procédure en janvier 2011, ceux immatriculés en février 2009 doivent subir le contrôle technique en février 2011, précise la même source. Le mois de mise en circulation doivent coïncider avec celles des contrôles pour le reste de l'année. Ce contrôle technique automobile doit être obligatoirement renouvelé tous les deux ans pour les véhicules de moins de 06 ans d'âge, et tous les ans pour les véhicules de plus de 06 ans d'âge. Le tarif est de 800 DA pour la visite périodique, et de 320 DA en cas de contre-visite. Pour cette première visite, «la carte grise et le carnet d'entretien doivent être obligatoirement présentés», ajoute l'Enacta. Cette dernière souligne que «les contrevenants à cette mesure s'exposent à de lourdes sanctions qui vont d'une lourde amende dont le tarif varie entre 20.000 à 50.000 dinars, jusqu'à une peine d'emprisonnement d'une durée de 2 à 6 mois. En plus de la suspension du permis de conduire pour une durée d'une année, et son annulation en cas de récidive». Cependant, il faut rappeler qu'a l'issue du contrôle technique, il sera établi un procès-verbal dont un exemplaire doit être remis au propriétaire du véhicule. Ce procès-verbal mentionne la date du contrôle, l'identité du propriétaire, le kilométrage, les défauts constatés... Si tout est conforme, une vignette sera collée sur le pare-brise et un récépissé remis au propriétaire du véhicule. Cette vignette précise le mois et l'année du prochain contrôle. Néanmoins, si le contrôleur détecte certains défauts qui nécessitent réparation, une contre-visite devrait être effectuée dans les deux mois qui suivent la visite initiale. Lors de cette dernière, seuls les points qui font l'objet de la contre-visite sont re-contrôlés. Les dysfonctionnements sous surveillance touchent le système de freinage, les pneus, les dispositifs d'éclairage, la pollution, la suspension et les essieux, la direction et les roues, certains éléments de la carrosserie (fuite de réservoir, ouverture de portes impossible...). Certains équipements de sécurité (rétroviseurs, avertisseur, fixation et verrouillage des ceintures de sécurité) sont aussi concernés. Et devront être nécessairement réparés...