Le technicien algérien doit glaner le plus d'informations sur les prochains adversaires de l'Algérie lors du prochain CHAN. Boualem Laroum, instructeur Fifa et membre du staff de l'Equipe nationale algérienne de football, est l'émissaire du sélectionneur Abdelhak Benchikha au Caire (Egypte) dont la mission principale est de superviser les adversaires de l'Algérie au prochain Championnat d'Afrique des nations 2011, à savoir l'Ouganda et le Soudan. Le sélectionneur national de l'équipe A' qui prépare le 2e Championnat d'Afrique des nations, CHAN 2011, prévu au Soudan du 4 au 25 février, veut mettre tous les atouts de son côté pour honorer la participation algérienne dans ces joutes africaines consacrées aux joueurs exclusivement locaux. Les capés de l'entraîneur Abdelhak Benchikha doivent encore effectuer deux stages qui seront ponctués par deux matchs amicaux devant le Niger et le Luxembourg avant le déplacement au Soudan. Il s'agit des matchs contre le Niger, le 22 janvier 2011, et celui face au Luxembourg, le 29 du même mois. Et comme l'Algérie débutera ce championnat d'Afrique des nations 2011 dans le groupe A en compagnie du Soudan, de l'Ouganda et du Gabon, il est évident que Benchikha doit récolter le plus d'informations sur ces adversaires afin de les étudier. Et c'est dans cet ordre d'idées qu'il a donc demandé à Laroum de superviser deux de ces futurs adversaires dans ce tournoi du Bassin du Nil, prévu au Caire du 5 au 17 du mois en cours. D'ailleurs, le sélectionneur national, Benchikha, l'a bien faire remarquer lors de sa dernière déclaration à l'issue du match amical contre le Tchad (3-1) à Alger: «On va, bien évidemment, profiter de ce tournoi pour superviser le Soudan et l'Ouganda, et essayer de collecter le maximum d'informations sur ces deux sélections pour avoir des repères et ne pas partir vers l'inconnu», avait-il alors annoncé. Et c'est donc chose qui sera faite par l'intermédiaire d'un de nos éminents techniciens, à savoir Boualem Laroum. Il faut juste rappeler que l'objectif principal de l'Equipe nationale A' dans ces joutes africaines est d'arriver aux demi-finales. De plus, la pression serait plus grande sur le coach et les joueurs algériens parce qu'ils doivent prouver que les «locaux» sont aussi compétents que ceux évoluant à l'étranger. Et c'est un défi que le staff technique et les joueurs sont décidés à relever pour donner plus d'assise aux compétences algériennes au moment où on évoque toujours des recrutement des étrangers concernant, tant les joueurs que les coachs, aussi bien dans les clubs, qu'au sein des différentes sélections nationales.