Le ministre de l'Education promet que tout sera fait pour assurer aux candidats au baccalauréat un bon déroulement de cet examen. Samedi 11 juin 2011. C'est la date fixée pour l'examen du baccalauréat. L'information émane du ministère de l'Education nationale. Le secrétaire général du ministère, B.Khaldi, a adressé une correspondance à ce sujet à tous les directeurs de l'éducation des 48 wilayas et dont nous avons obtenu une copie. Le ministère précise que l'examen sera précédé le 25 mai par une conférence nationale, consacrée au choix des sujets d'examen qui porteront sur les cours réellement dispensés. Le ministère de l'Education nationale a appelé ses directeurs à rassurer les élèves des classes de terminale que les sujets d'examens ne sortiront pas du cadre du programme scolaire. Il ajoute que les mesures éducatives adoptées lors de la précédente session du Bac (général et technique) demeureront en vigueur lors de la session 2011. Ces mesures consistent à proposer deux sujets au choix pour chaque épreuve de l'examen et du maintien des 30 minutes supplémentaires pour chaque épreuve afin de permettre au candidat de lire le sujet attentivement et d'en saisir les éléments clés avant de répondre. Le ministère désire préserver la crédibilité du baccalauréat, un examen dont la valeur est reconnue au plan international et l'organisation supervisée par l'Unesco. Le document du ministère promet de n'épargner aucun effort pour assurer les conditions pédagogiques nécessaires à la réussite de cet examen, conformément aux chartes internationales régissant cette épreuve. Dans une autre correspondance adressée aux inspecteurs, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid les appelle à intensifier le suivi pédagogique et à accompagner les enseignants, notamment ceux des classes d'examen, dans le cadre de l'application des programmes scolaires «dans les meilleures conditions, sans bourrage, ni précipitation». Dans ce sens, les inspecteurs sont tenus de s'assurer que les cours sont dispensés, «sans bourrage ni précipitation», et que les travaux pratiques prévus dans les programmes scolaires sont effectués. Ils doivent également rassurer les élèves en classes d'examen, notamment les élèves de terminale, que les sujets d'examen «porteront sur les cours réellement dispensés». Le ministère a, par ailleurs, chargé les inspecteurs de s'assurer que les cours de soutien et le travail collectif sont réellement effectués au niveau des établissements éducatifs. L'inspecteur est également tenu de maîtriser la situation au niveau de sa circonscription en vue de pallier tout retard dans l'application des programmes, à la faveur de l'élaboration d'un plan de rattrapage après concertation avec les enseignants, les directeurs des établissements éducatifs et les parents d'élèves. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre des instructions données par le ministre pour assurer toutes les conditions nécessaires à l'application des programmes scolaires «dans les meilleures conditions, sans bourrage ni précipitation», en vue de garantir à l'élève une «meilleure assimilation des cours». L'évaluation du taux d'application des programmes scolaires pendant le premier trimestre de l'année scolaire actuelle a démontré «un bon déroulement de l'opération, grâce aux efforts déployés dans ce sens, notamment par les enseignants», selon la même source.