Deux tragiques accidents de la circulation sèment la mort. Deux accidents meurtriers de la circulation ont endeuillé, jeudi, la wilaya de Djelfa. Le premier drame, survenu au niveau du chemin de wilaya 167B, dans la commune de Benhar, daïra de Birine a fait 10 morts et cinq blessés. Une collision entre un fourgon de transport de voyageurs et un camion semi-remorque a causé cette hécatombe. Le lieutenant Nassim Bernaoui, de la direction générale de la Protection civile (PC), qui a communiqué cette information à la presse, a précisé que les cinq blessés ont été évacués vers l'hôpital de Aïn Oussara. La seconde tragédie est survenue dans la matinée, dans la même wilaya, à Aïn Oussara, causant la mort de trois personnes et blessant douze autres. Une collision impliquant un camion de transport du personnel et un véhicule léger, en a été la cause. Cet accident a été provoqué par une collision entre un véhicule de tourisme et un camion de transport de personnel, a ajouté la même source, précisant que les blessés ont été évacués sur l'hôpital de Aïn Oussara. Les corps des trois victimes, un homme d'une quarantaine d'années, un jeune de 22 ans ainsi qu'une femme ont été transférés vers la morgue du même hôpital. Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie territorialement compétente pour déterminer les causes exactes de ce triste accident a ajouté le lieutenant Bernaoui. Il est quand même déplorable que l'Algérie occupe le 4e rang mondial dans les accidents de la route per capita, derrière les Etats-Unis, l'Italie et la France et la première place parmi les pays du Maghreb et les pays arabes. Faut-il aussi rappeler que l'on dénombre annuellement bien plus de 4000 morts dans les accidents de la route en Algérie selon des chiffres officiels publiés. Il y a lieu de rappeler que le facteur humain est à l'origine de plus de 90% des accidents de la route en Algérie selon des statistiques du ministère des Transports. Pour rappel, afin de juguler un tant soit peu ce fléau meurtrier, des campagnes de sensibilisation sont menées régulièrement conjointement entre le ministère des Transports et divers organismes comme le Centre national de prévention et sécurité routières (Cnpsr), Il a été ainsi signalé par le ministère concerné, que 91% des accidents de la route en Algérie sont dus au facteur humain. Parmi ces facteurs il y a «l'excès de vitesse», lequel est lié au dépassement dangereux, notamment en zone rurale. Dans ces régions, on enregistre le taux le plus élevé des accidents avec 54,66% dus, notamment à cet acte irresponsable et pour le moins irréfléchi, qui représente la cause principale des accidents de la route en Algérie.