Les décharges sauvages envahissent les quartiers chics comme l'hippodrome et le futur centre-ville d'Oran, Canastel et ses environs. Les services en charge de la protection de l'environnement sont en passe de mettre en place une politique implacable contre les pollueurs de la ville d'Oran. Des mesures sévères viennent d'être prises tandis que la traque est déjà mise en branle. Une trentaine de camions ont déjà été mis dans les fourrières tandis que les auteurs des délits environnementaux répondront de leurs actes devant les tribunaux. Ainsi donc, les services techniques de plusieurs secteurs urbains, en collaboration avec les services de police et ceux de la gendarmerie, viennent d'amorcer un nouveau front, le nettoiement du pont Asmidal. Ce dernier, qui croule sous d'énormes immondices, fait, ainsi, l'objet d'une opération particulière vu sa situation sur le troisième boulevard périphérique. De gros moyens matériels et humains sont à, cet effet, mobilisés. Parallèlement, les propriétaires des ateliers, les industriels, les automobilistes et autres sont tenus de prendre en compte la propreté du pont et le 4e Bd périphérique qui constituent deux points de bifurcation et de jonction entre plusieurs quartiers de la ville. La même opération doit, selon ses initiateurs, être suivie rigoureusement tout en invitant les citoyens à cesser de polluer les lieux tout en s'abstenant de jeter les détritus ménagers et autres débris et produits hautement nocifs comme les pneus usagés et les sachets noirs. Malgré les différentes opérations menées auparavant, le pont Asmidal est devenu ce point de chute des ordures tous azimuts. Les premières opérations ont été menées depuis en 2004 et 2005 tandis que la dernière remonte à quelques jours avant la tenue de la 16e Conférence internationale du gaz naturel liquéfié. Les services municipaux, en collaboration avec la wilaya d'Oran, ont dégagé plus de 40.000 tonnes de déchets entassés dans plusieurs lieux, particulièrement au niveau du pont et la cité des Genêts. La situation est restée inchangée: des dizaines de tonnes de déchets et débris sont quotidiennement déversés, sans se soucier des conséquences sur le site. Aux fins de mieux endiguer le phénomène, plusieurs esquisses ont été envisagées. La police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement, (Pupe), avait recommandé une permanence serrée tandis que la commission de l'environnement a opté plutôt, pour une fermeture de toutes les voies qui mènent vers le lieu. Les décharges sauvages envahissent le tissu urbain et les quartiers chics comme l'hippodrome et Canastel, le futur centre- ville d'Oran. Plusieurs coins du quartier de Sidi El Houari, les proximités de la mosquée du Bey, Kouchet El Djir et la route de Ras El Ain n'ont pas été épargnés par ce fléau...