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Quand le civisme et les moyens viennent à manquer
Bouira
Publié dans La Tribune le 27 - 01 - 2010


De notre correspondant à Bouira
Nacer Haniche
Les services communaux chargés de la collecte des déchets ménagers à travers les agglomérations de la wilaya peinent encore à atteindre leur objectif tracé, réussir à transformer et améliorer le paysage et les espaces dans lesquels vivent les citoyens.
En effet, en dépit des campagnes d'information et de sensibilisation menées par la direction de l'environnement en collaboration avec les APC et autres organismes, la réalité montre qu'en dehors de manifestations annuelles, à l'image de la Journée mondiale de l'environnement et de la Journée mondiale de la biodiversité qui coïncident respectivement avec le 5 juin et le 22 mai de chaque année, la majorité des actions mises en œuvre par ces services peinent à sortir du déjà-vu et entendu.
Les responsables reviennent à chaque fois avec une panoplie de lois et de dispositions décidées au niveau international pour les communiquer à une assistance souvent passive sinon davantage préoccupée par les tracasseries de la vie quotidienne. Mais sur le terrain, la situation d'insalubrité publique
persiste.
Alors que la scène locale manque d'un mouvement associatif très actif dans ce domaine, les responsables continuent de distiller les mêmes messages en affirmant qu'ils ne sont pas responsables de la prolifération des décharges sauvages, mais qu'elle est engendrée par le manque de civisme des citoyens. Selon eux, la collecte des ordures ménagères est effectuée quotidiennement par les agents communaux.
Les responsables évitent même d'avouer être dépassés par les quantités énormes de déchets à enlever quotidiennement à travers la ville et les localités rurales où l'environnement ne cesse de subir l'action néfaste des citoyens. Bien plus, ils persistent à discourir de la propreté et de l'idée du développement durable pour une ville propre et des citoyens qui respectent l'environnement, dans l'objectif d'améliorer les conditions de propreté de la ville et le cadre de vie par la création d'activités permanentes telles que la protection du milieu urbain, le nettoyage des lieux publics, la création d'un commerce équitable et la
vulgarisation d'un tourisme écologique avec une gestion rationnelle des espaces naturels comme les espaces verts, les jardins publics, les forêts et les cours d'eau environnants avec leur faune et leur flore. Le cas de la ville de Bouira a été au menu des débats du fait que ce chef-lieu de wilaya souffre, depuis des années, du phénomène de l'entassement des décharges sauvages, engendrées par le ramassage anarchique des déchets et autres détritus rejetés souvent pêle-mêle par les citoyens, ainsi que par le risque de pollution qui nécessite des mesures draconiennes pour la préservation des espaces naturels tels que la forêt d'Errich, située dans la banlieue ouest de la ville, et l'oued Hous qui longe la commune et se déverse dans le barrage de Tilesdit. Ces deux espaces constituent le milieu faunistique et floristique le plus important de la commune de Bouira.
Cependant, sur le terrain, d'aucuns pensent que la protection de l'environnement et l'amélioration des conditions d'hygiène dans lesquelles vivent les citoyens sont loin d'être effectives. L'actualité ne cesse de faire état de certains comportements, malheureusement très répandus à travers les différentes localités de la wilaya, où l'on constate de jour en jour une prolifération inquiétante de décharges sauvages, sans que les autorités locales interviennent pour mettre fin aux agissements des pollueurs. Plusieurs sites sont ainsi devenus des lieux favorables à la prolifération de rats, d'insectes nuisibles et autres animaux
errants, tels que les chats et les chiens, qui constituent souvent une menace réelle pour la santé du citoyen, sans compter la conséquence qui en découle sur l'aspect du paysage et de l'environnement urbain. A côté de cela, en matière de dégradation des conditions d'hygiène et des atteintes à l'environnement, on revient sur un exemple très édifiant, cité à plusieurs reprises à travers les médias et qui, malheureusement, n'a pas encore fait bouger les autorités locales.
Il s'agit de la forêt qui longe la route reliant la ville de Bouira au village Ras Bouira. Cette forêt, ou ce qui semble être une bande verte, fait l'objet, depuis des années, d'une dégradation continue de la part des pollueurs (citoyens et entreprises dont l'activité génère des déchets) qui agissent dans l'impunité la plus totale en déversant quotidiennement des tonnes de déchets de toutes sortes et des gravats sur le bas-côté de la route. Ignorant totalement tout ce qui est législation ou mesures de protection de l'environnement, ils se débarrassent de leurs ordures en les jetant n'importe où. Ils le font en fin la journée pour ne pas être inquiétés par les autorités en charge de la protection de l'environnement.
A supposer qu'ils le soient…Par leur incivisme, ces pollueurs détruisent des sites alors qu'ils devraient être les premiers à les protéger. Certains responsables ont indiqué que la commune n'a pas les moyens de mettre fin à ces agressions continues de la nature. Les pouvoirs publics se limitent souvent au ramassage des ordures ménagères, au nettoyage des lieux publics et autres centres urbains. Par ailleurs, dans d'autres wilayas, des entreprises ont été créées et contribuent, à côté des pouvoir publics, à la protection de l'environnement ou, du moins, à l'amélioration des conditions d'hygiène en milieu urbain, ce qui a ouvert, par ricochet, des opportunités d'emploi à de nombreux chômeurs. Cependant, dans la ville de Bouira, qui compte plus de 100 000 habitants, tout le poids de la salubrité est supporté par les services communaux, souvent avec des moyens dérisoires et un potentiel humain limité.
Côté initiative privée, ce créneau ne connaît pas encore une ruée, alors qu'on a appris que certains jeunes, qui ont tenté de créer leur entreprise dans le domaine, ont buté sur des tracasseries administratives et autres écueils de la part d'organismes financiers.


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