Huit participants à la «résidence de l'écriture dramaturgique» se sont installés samedi au complexe Bouchahrine de Hammam Ouled Ali (Guelma), pour trouver l'inspiration et créer des pièces de théâtre. Cette initiative, qui se poursuivra jusqu'au 11 février, fait suite au programme de formation tracé dans le cadre de la convention signée entre le ministère de la Culture et le théâtre régional Mahmoud-Triki de Guelma, a souligné son directeur, l'artiste Laïd Kabouche. Le but visé, a-t-il dit, est «la découverte de nouveaux talents, parmi les candidats retenus après les nombreuses inscriptions, clôturées le 18 janvier derniér». La commission, en charge de cette manifestation, a arrêté à huit le nombre de candidats qui vont concourir pendant ces trois semaines au cours desquelles se tiendront également des conférences et des séances pratiques, a-t-on précisé. Toutes les conditions ont été réunies pour favoriser la créativité de ces jeunes écrivains invités à s'exprimer autour de deux axes, le premier thème est laissé au choix de l'écrivain, le second devant s'inspirer des événements du 8-Mai 1945, selon le même responsable qui souligne que la meilleure création sera montée par le théâtre régional Mahmoud-Triki. Le directeur du théâtre régional de Guelma a également noté, que le théâtre algérien puise essentiellement dans le patrimoine universel, en dépit d'un potentiel de talents pouvant exploiter leurs ressources propres et s'inspirer des réalités sociales actuelles. Il a ajouté que l'idée d'une résidence de l'écriture vient des Etats-Unis et elle demeure une expérience neuve en Europe. Selon M.Kabouche, quatre spécialistes supervisent ce concours, M.Mohamed Chergui du département des arts dramatiques de l'université d'Oran, le Dr. Smaïl Soufit, spécialiste dans l'écriture du scénario à l'université de Béjaïa, Mme Khadidja Boumloukh de l'université de Mostaganem et Abdelhak Mekhancha de l'université de Guelma. Le jury de la résidence dramaturgique de Guelma sera composé d'écrivains et de dramaturges tels que Allaoua Boudjadi, Cherif Ladraâ et Mamoun Hamdaoui.