29 citoyens atteints d'une insuffisance rénale, jusque-là pris en charge au niveau du centre d'hémodialyse de l'hôpital Mohamed-Boudiaf à Bouira, seront, dès le 30 janvier, pris en charge au niveau du nouveau centre de Sour El Ghozlane. cette structure, dotée de 20 génératrices, a coûté au Trésor public 11 milliards 500 millions de centimes. Sa capacité est actuellement de l'ordre de 100 malades par jour. Selon M.Sidhoum Chabane, le directeur par intérim du secteur, le centre ouvrira ses portes dès la fin des essais en cours et son horaire d'activité est fixé de 8 heures jusqu'à 17 heures. Pouvant accueillir plus de 300 patients par jour, cet établissement couvrira toute la région Sud de la wilaya y compris, éventuellement, des patients originaires de Sidi Aïssa et de Boussaâda. Précisons qu'avant ce jour, les malades originaires de Sour El Ghozlane et de Bordj Okhriss se déplaçaient jusqu'à Bouira pour leurs séances hebdomadaires. En plus de la difficulté due à l'emploi du temps, ces patients souffraient aussi des problèmes de transport. Heureusement que l'hôpital de Bouira et son centre travaillent 24 heures sur 24 et cela en raison du nombre de nécessiteux atteints de cette maladie chronique. Il arrive même que certains patients soient programmés à des heures tardives. L'ouverture de ce centre est, de l'avis de tout le monde une décision salutaire qui atténuera la pression et sera un réel allégement de la souffrance des malades. L'hôpital de Ain Bessem, pour rappel, dispose aussi d'un centre doté de 8 génératrices. L'hôpital de M'Chedallah, en réfection, bénéficie aussi d'un centre de ce genre. Réalisé en moins de deux années, le centre d'hémodialyse de Sour El Ghozlane vient s'ajouter à deux grands projets du secteur de la santé dans cette partie de la wilaya. En outre, une annexe du centre Pasteur a été érigée. Toutefois, le problème selon le directeur, reste l'absence d'un personnel qualifié dans la spécialité. Ce centre régional semblable à celui de Sétif ne semble pas emballer les responsables de l'Institut Pasteur qui, pour préserver la réputation de celui-ci vis-à-vis des partenaires étrangers réfutent cette idée des annexes. Pour ce faire, la direction de la santé de Bouira envisage de reconvertir cette infrastructure et de l'exploiter dans d'autres spécialités médicales. Le choix de l'implantation est dû en partie au nombre important de cancéreux dans la région de Sour El Ghozlane. Par le passé, certains ont attribué la cause à la cimenterie dont les émanations ont considérablement détérioré l'environnement alentour. L'autre grande réalisation reste l'hôpital psychiatrique. Conçu pour 80 patients, cette infrastructure coûtera plus de 80 milliards de centimes. Le choix est là aussi dicté par l'existence, au niveau de l'ancien hôpital de la ville, d'un département psychiatrie. Depuis sa fermeture et son intégration dans le plan global de réhabilitation, les malades de la wilaya sont internés à Tizi Ouzou et Blida. L'éloignement reste un fait qui décourage leurs parents à les assister et les visiter, lesquelles absences sont un frein à la guérison dans beaucoup de cas. Ces trois grandes réalisations s'ajoutent à un hôpital à Bordj Okhriss, des salles de soins au niveau de plusieurs communes, une polyclinique à Mesdour...réalisées dans le cadre du Programme des Hauts-Plateaux.