Le marché algérien est difficile d'accès mais il offre des avantages très nombreux aux sociétés étrangères qui réussissent à s'y implanter. Un forum portant sur les affaires au Maghreb a été organisé récemment dans la capitale autrichienne Vienne, à l'initiative de la chambre de commerce autrichienne. L'accent a été mis en particulier sur l'Algérie et le Maroc. Ainssi, les discussions qui se sont étalées sur une journée, ont permis d'identifier les difficultés auxquelles font face les entreprises autrichiennes ayant des relations commerciales avec l'Algérie. Les voies et les moyens à même de développer et d'améliorer la coopération entre ces deux pays ont également été abordés. pour ce faire, ce Forum avait pour objectif d'informer les futurs investisseurs autrichiens sur le système économique algérien, dans différents domaines tels que le transport, la livraison, les banques, le paiement ainsi que le droit des affaires et, de ce fait, faciliter leur implantation en Algérie. Par ailleurs, la grande question débattue a été celle de la règle 51/49 régissant l'investissement avec les opérateurs étrangers. L'Autriche a exporté vers l'Algérie pour environ 73,6 millions d'euros durant le premier semestre 2010. En tête de ces exportations, figurent les machines utilisées dans le domaine de la construction. Il y a ensuite les produits d'emballage, le papier, le bois, le fer et l'acier. Camions, produits pharmaceutiques mais aussi des bovins et des matériaux pour la construction des chemins de fer sont sur la liste. Tout comme le plastique. L'Algérie est, quant à elle, perçue comme un pays qui n'est pas intéressé par l'achat de produits bon marché. Elle le serait plutôt par un package complet avec le produit, incluant un service après-vente mais surtout un savoir-faire, quitte à devoir payer plus. Cela revient au fait que l'Algérie désire s'émanciper des sociétés étrangères et de la formule clés en main; elle souhaite donc former ses propres ingénieurs par un transfert effectif de technologie. Dans une allocution présentée en fin de séance, Mme Straka, déléguée auprès de la chambre de commerce austro- algérienne à Alger, a affirmé que le marché algérien restait difficile d'accès mais le pays offre des avantages très nombreux aux sociétés étrangères qui réussissent à s'y implanter.
