Un match qui se jouera, pour rappel, à huis clos après la récente sanction infligée par la CAF. C'est aujourd'hui, à partir de 16h, que les Canaris de la JS Kabylie affronteront l'équipe mauritanienne de Tevragh Zeina au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou pour le compte des 16es de finale de la Coupe de la Confédération africaine (CAF). Les camarades de l'attaquant Farès Hamiti auront ainsi l'occasion de faire le plein avant d'aller croiser le fer avec le même adversaire en déplacement d'ici 15 jours. Jusqu'à hier, les dirigeants du club du Djurdjura étaient optimistes quant au résultat connaissant sans doute les moyens de leur adversaire. Cela sans compter, bien sûr, la prudence affichée par le coach Belhout qui considérait que tous les clubs méritaient d'être pris au sérieux. Le ton optimiste du camp kabyle se trouve en fait renforcé par la qualification en Coupe d'Algérie, mais aussi par le climat qui règne actuellement au sein du groupe. Cependant, nounobstant le fait que l'effectif se trouve bien fourni malgré l'absence de quelques pointures, il est important de signaler que les Canaris ont une expérience indéniable dans cette coupe qu'ils ont remportée plusieurs fois. Toutefois, un bémol à cet optimisme demeure indispensable du fait que les Kabyles seront dépourvus de leurs supporters, car la rencontre se déroulera à huis clos après la suspension infligée par la Confédération africaine de football. Par ailleurs, arrivés à Tizi Ouzou ce jeudi, les Mauritaniens du Tevragh Zeina ne voient pas les choses de cette manière. Leur coach Birama Gaye, s'est dit confiant en son effectif bien qu'il reconnaît qu'il est amoindri de quelques grosses pointures. Birama, qui connaît la délicatesse de sa mission devant une équipe kabyle qu'il dit redoutable, estime que ses joueurs sont venus pour arracher un bon résultat. Malgré le huis clos qui leur est imposé, les supporters sont prêts à relever le défi. Supporter son équipe ce n'est pas toujours en étant sur les gradins. Notre coeur est avec nos joueurs, affirmait un fan du club kabyle qui regrettait la situation. Hier déjà, les rues de la ville de Tizi Ouzou étaient parées des couleurs jaune et vert. L'ambiance des rencontres de Coupe d'Afrique commençait à s'installer. Aux alentours du stade du 1er-Novembre, des groupes de supporters chantaient et dansaient déjà pour donner le ton. Aujourd'hui donc, malgré un stade du 1er Novembre, vide, la ville de Tizi Ouzou renouera avec l'ambiance africaine. Une certitude, Tizi s'habillera des couleurs chaudes du continent noir.