Etudier les possibilités d'investissements dans les secteurs des hydrocarbures et des mines. Le ministère de l'Energie et des Mines va entamer en début de semaine prochaine une série de rencontres et de consultations avec des acteurs nationaux et internationaux du secteur des hydrocarbures. C'est ce qu'a rapporté hier le journal on line toutsurlalgerie (TSA) qui n'a pas cité de sources précises. Ces réunions, ajoute le même journal, constituent la première étape vers une révision de la loi sur les hydrocarbures et les mines. Selon nos informations, Youcef Yousfi, ministre de l'Energie et des Mines réunira, dimanche 3 avril au siège de Sonatrach, plusieurs acteurs et investisseurs nationaux privés pour étudier les possibilités d'investissements dans les secteurs des hydrocarbures et des mines dans le cadre de partenariats public-privé. Cette rencontre sera l'occasion pour Alnaft de mesurer la disponibilité et la capacité des capitaux privés algériens à mener des projets dans le secteur. Un débat suivra sur les possibilités d'aménager les lois actuelles pour encourager l'investissement national privé dans le secteur. Une rencontre similaire -dont la date n'a pas été précisée- aura lieu avec des investisseurs étrangers du secteur. But: connaître les raisons qui poussent les groupes pétroliers à bouder les appels d'offres lancés pour l'attribution de blocs d'hydrocarbures. Pour de nombreux experts et spécialistes, ce «retrait» des compagnies étrangères s'expliquerait par le fait qu'une réglementation contraignante qui impose dès le départ un programme prédéterminé pour une région d'exploration alors qu'un programme de recherche (d'exploration) s'exécute sur plusieurs étapes tout aussi coûteuses. Souvent, dès les premières étapes, il s'avère que la suite du programme n'est que pure perte. Surtout que les investissements sont supportés entièrement pas la compagnie seule. Le ministère de l'Energie va également lancer des consultations auprès de tous les groupes pétroliers et gaziers étrangers présents en Algérie. Le troisième appel d'offres pour l'attribution de 10 blocs de recherche et d'exploration pétrolière et gazière lancé en juillet 2010 s'est soldé par un semi-échec. Seuls deux blocs sur les dix proposés ont trouvé preneurs le 17 mars à l'issue de l'ouverture des plis au ministère de l'Energie à Alger.