Plusieurs spécialistes prendront part à la journée d'étude qui se tiendra aujourd'hui, samedi, au Centre hospitalo-universitaire «Nedir-Mohamed» de Tizi Ouzou et ayant trait à la thématique de «la loi au bénéfice du toxicomane». Le programme de la journée d'étude sera inauguré par une allocution de Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, qui sera suivie de celles du wali de Tizi Ouzou, des professeurs Abbès Ziri, psychiatre et directeur général du CHU de Tizi Ouzou et de Bachir Ridouh, psychiatre et chef de service à l'hôpital psychiatrique de Blida. «L'usage et le trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes sont devenus un problème de santé publique en Algérie», soulignent les organisateurs de la journée d'étude qui rappellent que les conséquences et les dangers de la toxicomanie sur la santé mentale des consommateurs ont permis de considérer le toxicomane comme malade. Ainsi, la loi 04-18 du 25/12/2004 relative à la prévention et à la répression de l'usage et le trafic de stupéfiants et de substances psychotropes a été établie pour donner aux toxicomanes la possibilité de se soigner. L'objectif de cette journée d'étude consiste ainsi à étudier les problèmes rencontrés dans l'application de cette loi. «C'est ce qui nous amène à organiser une journée le 09 avril 2011 sur le thème de la loi au bénéfice du toxicomane», ajoutent les organisateurs qui concluent que «cette rencontre va nous permettre d'élargir le débat et de créer des échanges entre les acteurs de cette problématique» (policiers, gendarmes, magistrats et médecins). Les professeurs M. S. Laïdli, chef de service médecine légale au CHU Bab El Oued, M.Tedjiza, chef de service psychiatrie à l'EHS Drid-Hocine, M.Ladjali, chef de service épidémiologie à l'Insp d'Alger, le recteur de l'Université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, H. Aït Ali, doyen de la faculté de médecine de Tizi Ouzou et enfin, L. Aines, président du conseil scientifique au CHU, de Tizi Ouzou, apporteront, chacun en ce qui le concerne, un éclairage sur la question.