Une fois de plus, l'Algérie réagit officiellement aux accusations de Mustapha Abdeljalil qui accuse l'Algérie de parrainer les activités de mercenariat en Libye. Le ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, s'est interrogé «sur l'acharnement irresponsable» de certaines parties, notamment, du chef du Conseil national de transition, qui ne cesse de se contredire, «à vouloir impliquer, à tout prix, les autorités algérienne». Dans ce sens, la diplomatie algérienne explique, dans le même communiqué, qu'un tel acharnement «nous interpelle sur les desseins et les motivations de ceux qui sont derrière cette conspiration contre un pays dont le tort est de refuser de s'immiscer dans les affaires intérieures libyennes, de déplorer l'usage disproportionné de la force et de mettre en garde contre les dangers mortifères de l'infiltration de troupes terroristes sur le territoire libyen», note le communiqué. Et d'insister que cette infiltration terroriste est, malheureusement, corroborée «par les faits et par les constats objectifs établis par les hauts responsables, civils et militaires, de certains pays membres permanents du Conseil de sécurité...». Par la même occasion, l'Algérie, par le biais de son ministère des Affaires étrangères, attire l'attention de la Commu-nauté internationale «sur le danger de la présence, à ses frontières, d'un incubateur du terrorisme qui puiserait, à profusion, dans un arsenal à ciel ouvert». Dans le même communiqué, la diplomatie algérienne a réitéré son attachement «aux liens ancestraux et fraternels qui lient indéfectiblement le peuple algérien et le peuple libyen», lit-on dans le même communiqué. Et de réitérer l'appel de l'Algérie à la cessation immédiate des hostilités en privilégiant la voix de la raison.