Le chanteur Lounis Aït Menguellet animera, à partir du 6 mai prochain, trois concerts en région parisienne, en France, a-t-on appris samedi auprès de l'entourage de l'artiste. C'est ainsi qu'il se produira d'abord le 6 mai en soirée à Achères, dans Le Sax, le lendemain au théâtre de Suresnes et le 8 mai à La Verrière, dans Le Scarabée, selon les précisions de Farid Ouahmed, le coordinateur artistique du chanteur. Le choix de la région parisienne est «délibéré» du fait que l'artiste a «toujours voulu se faire entendre devant celles et ceux, nombreux, qui, pour des raisons matérielles, ne peuvent se rendre à ses concerts parisiens», a-t-il dit, ajoutant que Lounis Aït Menguellet continue ainsi son périple autour de la capitale française «avec la joie immense de se produire dans des salles moyennes, au plus près de son public». L'auteur d'Asfru se produira tout de même à Paris, dans la magnifique salle du Centre culturel algérien, les 1, 2, 3 juillet 2011, à l'occasion du 49e anniversaire de l'Indépendance nationale. «Ces concerts interviennent en réponse à l'invitation du directeur du CCA, Yasmina Khadra, et permettront de rompre ainsi avec une très longue absence de l'artiste dans la plus algérienne des salles parisiennes», s'est félicité M.Ouahmed. Cette tournée 2011 autour de la capitale française se terminera en fin d'année par un concert événement, dans une grande salle parisienne. Avant cela, et dans le cadre du Festival Tamazgha, organisé par Sud Culture, un concert aura lieu le 18 juin 2011 à 20h30 en plein air dans le cadre enchanteur du théâtre de la Sucrière, à Marseille. Lounis Aït Menguellet avait déjà animé, à la mi-janvier dernier, trois concerts en région parisienne, à l'occasion de la célébration du Nouvel An berbère, Yennayer. Né en 1950 dans le village d'Ighil Bwammas près de Tizi Ouzou, le chanteur est arrivé à Paris au début des années 1970 où il s'imposa comme l'une des grandes figures de la chanson kabyle de l'émigration. Il passe pour la première fois à l'Olympia en 1978, fait salle comble au Zénith dès 1985, et remplit régulièrement les stades de Tizi Ouzou, Béjaïa et la salle Atlas à Alger. L'artiste a longtemps été accompagné d'un seul instrument à corde (mandole et surtout guitare) et d'une percussion (derbouka). Il est souvent accompagné à la flûte par son fils Djaâfar.