Le leader et son poursuivant immédiat vont s'affronter, vendredi, dans le vieux stade Benabdelmalek. Le leader, décidé à ne pas céder sa place et son dauphin, plus dangereux qu'on ne le pensait, continue son petit bonhomme de chemin, déterminé, plus que jamais, à s'emparer des commandes de ce groupe; où désormais, ils sont trois à rêver «dangereusement» de cette accession: le CSC, la JSMS et...l'OMR. CSC-JSMS: Un choc qui va, à coup sûr, être le tournant décisif d'une compétition qui, certes, n'a pas encore révélé ses mystères mais qui semble avoir distribué ses cartes d'accession. Pour le CSC, qui joue devant son public, les choses paraissent plus faciles même si, parfois, la pression est synonyme d'échec; la victoire est, donc, plus que nécessaire. D'abord, pour effacer cette défaite subie à Batna, la première depuis le début du championnat, ensuite, rester leader mais avec une avance appréciable de 6 points et, prouver aussi sa supériorité dans ce groupe. Même si beaucoup reste à faire pour les poulains de Tebbib, il n'en demeure pas moins que les Sanafir, aidés par leur galerie n'ont jamais raté leurs sorties au stade Benabdelmalek. L'adversaire du CSC n'est autre que la JSMS. Une équipe plus technicienne, qu'on aime voir jouer. Une véritable école de football qui a vu émerger, cette saison, encore, d'autres jeunes joueurs pétris de qualités, de classe et de savoir-faire dont la moyenne d'âge ne dépasse pas les 22 ans. L'entraîneur Latrèche rêve d'une accession avec ses bambins. Seulement, le CSC risque de brouiller les cartes. Ce CSC-JSMS va être d'abord et avant tout, une confrontation entre deux grands coachs qui ont toujours travaillé dans l'ombre. L'un, Tebbib, comptera notamment sur l'expérience de Belouahem, Boudemagh et autres Boukhdema. L'autre, Latrèche, fera confiance à l'art, la technique et la jeunesse de Boumediene, Laïslaoua et autres Kerbouaâ. Ce CSC-JSMS devra être une fête du football où le meilleur gagne et où le fair-play sortira plus grand vainqueur...