La rencontre qui a opposé le MOC au CRB a été marquée, notamment, par les occasions perdues des deux côtés, même s'il y avait un léger avantage du côté des poulains de Mouassa qui n'ont vraiment pas profité des lacunes défensives du MOC. Les locaux débutèrent en trombe. Dès la 10', Griche échappe à son ange-gardien et adresse un tir qui trouve Ould Mata à la parade. Trois minutes plus tard, le même Griche lança Barou qui rate son tir. Passé cet orage, les visiteurs reprirent confiance. A la 19', un joli coup franc tiré par Talis place Bounakdja en bonne position mais ce dernier rate lamentablement. A la 34', à la suite d'un coup- franc bien exécuté par Barou, Kherkhache d'une fort jolie tête donne l'avantage à son équipe. Mais les locaux se replient inexplicablement, ce dont profitent les camarades de Badji (qui mena la vie dure aux défenseurs locaux) et à la 40', Mezouar profite d'un malentendu entre l'arbitre et son juge de touche pour remettre les deux équipes à égalité. Malgré les contestations mouloudéennes, l'arbitre valida le but. Ce n'était que partie remise puisque sur un centre des visiteurs, admirablement joué entre Ahnioune, Ali Moussa et Badji, ce dernier n'eut aucune peine à donner l'avantage à son équipe. En seconde période, et à la 46', Ali Moussa rate le KO face à un gardien battu. Quelques minutes plus tard, c'est au tour de Kherkhache de remettre les deux équipes à égalité. La suite de la partie sera marquée par une domination stérile des locaux et des contres percutants et combien dangereux des visiteurs. Adlani, le nouvel entraîneur du MOC, paraissait satisfait du nul même s'il l'a justifié par les absences de certains joueurs qui ne sont, d'ailleurs, pas titulaires à part entière. Le MOC continue à broyer du noir même si le retour de Aldani a redonné confiance aux supporters. Mais cela ne suffit pas... Nous y reviendrons.