Cette manifestation se veut le miroir de l'économie algérienne. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a inauguré hier après-midi la 44e édition de la Foire internationale d'Alger. Il était accompagné du Premier ministre, Ahmed Ouyahia et de nombreux ministres. Le Président s'est enquis de la qualité de la production locale et a eu des entretiens avec des responsables du pavillon de la Turquie pour évaluer l'état des relations entre les deux pays. La Turquie est l'hôte officiel de la Foire. Lors de l'événement, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a fait des déclarations sur la révision de l'Accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne. Les négociations sur cette révision seront bouclées dès la fin de ce mois, a-t-il déclaré. La Foire internationale d'Alger (FIA) se veut le miroir de l'économie algérienne qui exerce manifestement un effet d'attraction sur les partenaires étrangers de notre pays. Les entreprises étrangères participent en masse à la 44e Foire internationale d'Alger (FIA) qui a ouvert ses portes, hier, à Alger. En effet, elles sont des centaines de firmes étrangères à être présentes à cet évènement économique et commercial de taille qu'abrite la Safex (Société algérienne des foires et exportations); une manifestation d'envergure mondiale donc qui se poursuivra jusqu'au 6 juin prochain. Ainsi, ils sont 33 pays représentés par 33 firmes (à titre individuel) qui prennent part à cette énième édition de la FIA qui a pour slogan «L'investissement: moteur du développement». L'exposition étrangère occupe une aire totale de 14.439 m2, soit 28,77% de la surface globale. Ceci démontre que le marché algérien conserve intacte son attractivité malgré la conjoncture économique mondiale que caractérisent une compétition féroce et un recours accru au protectionnisme économique, soulignent les observateurs. Certes, l'esplanade des Pins Maritimes a vu, ces dernières années, une forte concentration internationale d'intérêt en raison des programmes de développement mis en branle par l'Etat algérien, mais cette 44e FIA a ceci de particulier qu'elle coïncide avec l'annonce de la mobilisation de 286 milliards de dollars au titre du financement du programme d'investissement public pour 2010-2014. Une manne qui n'est finalement pas seulement proposée aux entreprises algériennes mais également aux entreprises d'outre-mer. Le fait est que les entreprises nationales ne sauraient satisfaire seules à la mobilisation extraordinaire que requiert la concrétisation des différents projets inscrits. L'on affirme que les sociétés internationales répondent, d'année en année, aux attentes réelles du pays, car la nature de leur exposition à ce carrefour d'échanges économiques et commerciaux, atteste qu'elles s'adaptent davantage aux besoins et aux attentes de l'économie nationale. Elles arrivent avec de moins en moins de produits destinés à la revente en l'état et de plus en plus d'équipements, de machines, de technologies et de process destinés à accompagner les grands chantiers de développement national. La Foire internationale d'Alger (FIA) se veut désormais un miroir de l'économie algérienne qui exerce manifestement un effet d'attraction sur les partenaires étrangers de notre pays. Face aux entreprises portant pavillons étrangers, sont alignés plus de 470 exposants algériens, dont 80% ont le profil de jeunes PME privées créées à la faveur du déploiement de la politique nationale de promotion de la petite et moyenne entreprise. Dans ce lot 27% sont liées à des firmes étrangères à travers des activités de partenariat. Les firmes algériennes accaparent une surface d'exposition de 35 733m², soit 71, 22% de la surface totale. De part et d'autre, l'on s'engage dans une dynamique d'échange de produits, de services et de technologies de pointe. Le rendez-vous de la FIA permet surtout des mises en relations d'affaires qui rendent possible l'identification de projets communs et des partenariats multiformes voués à valoriser les potentialités nationales via une prise en charge commune des objectifs des différents plans nationaux de développement économique. Dans cet ordre d'idée et par souci d'efficacité, les organisateurs n'ont de cesse de promouvoir la FIA auprès des partenaires exposants qu'ils soient pays ou entreprises; le but étant de mieux faire connaître la nature du marché algérien, ses besoins urgents, ses capacités d'absorption, les programmes économiques de développement et, les priorités du pays. Notons que la participation étrangère à cette 44e FIA s'articule autour de certains secteurs clés comme les industries diverses, dont les machines emballage, machines textiles, machines et matériels d'imprimerie, fabrication d'accessoires dans diverses petites industries....(31%). Les services relatifs à la promotion commerciale, aux études et engineering, maintenance industrielle, finances, transport et transit internationaux, maintenance et systèmes d'information, systèmes de sécurité industrielle et entretien (16%), viennent ensuite les grands travaux, le bâtiment et les matériaux de construction (11,32%) et, enfin, la mécanique, la sidérurgie et la métallurgie (06,54%) Les autres secteurs tels les industries agro-alimentaires, les textiles, matériels pour collectivité, télécommunications, pharmacie, santé, artisanat, tourisme, loisirs et biens de consommation alimentaires sont estimés entre 5% et 1% pour chacun.