L'Algérie commence à renouer des relations économiques «assez solides» avec des pays occidentaux qui l'ont, jadis, boycottée à cause du risque qu'elle pouvait présenter. En effet, l'instabilité politique et sécuritaire qu'avait endurée, notre pays pendant la décennie noire, a influé sur ses relations économiques avec les opérateurs étrangers qui refusaient d'inté- grer le marché algérien bien qu'il représentât de multiples atouts. Mais une fois le risque Algérie diminué, un apaisement dans les relations avec l'étrangers est, aussitôt, produit. Ainsi les éventuels opérateurs n'ont pas caché l'intérêt qu'ils portent pour notre pays. Ce n'est pas tout, avec la révision de la position de l'Algérie sur l'échelle du risque qui est passée, avec l'aval de l'Ocde, de la 5e à la 4e position une baisse des primes d'assurances crédit pour toutes les importations algérienne venus des pays membres de l'Ocde est ainsi appliquée. Cela implique que les prix sur les produits d'importation des pays de ladite organisation sont revus à la baisse. Faut-il cependant retenir que ces nouvelles conditions de crédit envers l'Algérien sont, selon un communiqué de l'ambassade d'Allemagne, déjà appliquées par l'agence allemande Hermes depuis le 1er novembre dernier. Ainsi, les exportations vers l'Algérie, durant les trois premiers trimestres de l'année 2002 sont estimées à 70 millions d'euros avec la couverture de ladite agence alors qu'une année avant, elle était à seulement 60 millions d'euros, mieux encore, les actuelles couvertures de Hermes pourraient bientôt atteindre le record connu en l'an 2000 qui était estimé à 160 millions d'euros. Cela dénote l'intérêt que portent les opérateurs étrangers pour l'Algérie vu les demandes de crédits déposées auprès de cette agence pour des affaires avec l'Algérie. Les autorités allemandes ont exprimé à cet effet leur totale disponibilité à accompagner l'Algérie dans sa démarche qui tend à améliorer et à développer son économie et son image de marque. Pour preuve, le gouvernement allemand a déjà attribué un crédit d'un montant de 200 millions d'euros après l'épuisement de la ligne de crédit antécédente de 150 millions d'euro crédit. Cela sans négliger les engagements des Allemands pour assurer d'autres projets dans l'infrastructure, le financement structuré ainsi que les financements des projets. L'Allemagne n'est pas la seule à consolider ses relations avec l'Algérie beaucoup d'autres pays oeuvrent dans le même sens ce qui nous paraît très positif surtout si cela est accompagné d'une nouvelle révision du risque. L'avenir nous en dira davantage.