Outre leur augmentation, ils sont de plus en plus graves. C'est l'horreur sur les routes. Entre le 4 et le 14 décembre, soit une période de dix jours, 82 morts et plus de 831 blessés ont été recensés par les unités de la gendarmerie sur les 482 accidents enregistrés, durant ces dix jours, à l'échelle nationale. Le réseau routier relevant de la wilaya d'Alger arrive en tête des axes routiers où il a été enregistré le plus grand nombre d'accidents (43), suivi des wilayas d'Oran, de Mascara, de Mostaganem et de Sétif avec respectivement 31, 22 et 21. Selon le communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale transmis à notre rédaction, les causes essentielles de ces accidents sont liées à l'excès de vitesse 70 cas constatés, le défaut de maîtrise des véhicules par leurs conducteurs 62 cas, les dépassements dangereux avec 56 cas et enfin l'imprudence des piétons avec 43 cas. La nouvelle loi sur la sécurité routière ne semble pas dissuader les conducteurs qui souvent transforment les routes en véritables pistes de rallye. Le même bilan macabre a été enregistré durant le mois de novembre dernier. En effet, 213 personnes ont été tuées et 1979 autres blessées dans plus de 13.000 accidents de la circulation routière, durant la période s'étendant du 6 au 30 novembre. Pour ce mois de décembre, la wilaya d'Alger a enregistré 96 accidents, soit le plus grand nombre, suivie de celles de Blida avec 66 accidents, Oran avec 54. Bouira avec 50 et Batna avec 46. L'excès de vitesse, les dépassements, les stationnements dangereux et le refus de priorité sont autant de causes qui ont tendance à s'ériger en règle, malgré la mise en application, il y a une année, d'un nouveau code de sécurité routière plus rigoureux. Il faut signaler que outre ces facteurs, viennent s'en greffer d'autres exogènes comme les défaillances au niveau des véhicules et l'état impraticable de certains tronçons routiers.