Lors d'une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur de l'aménagement du territoire et de l'environnement, le chef de l'Etat a rappelé que toutes les actions de réduction des pollutions, des nuisances et de protection des écosystèmes, “doivent être consolidées en vue de l'amélioration continue du cadre de vie et du bien-être du citoyen”. L'Algérie a éliminé 1 850 tonnes de chlorofluorocarbones (CFC), ce qui correspond à 85% de la quantité totale à éradiquer à l'horizon 2010 dans le cadre de la protection de la couche d'ozone, indique le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. “L'Algérie respectueuse de la Convention de Vienne et du Protocole de Montréal dont l'objectif est de protéger la couche d'ozone, a engagé des actions pour la réduction des substances appauvrissant la couche d'ozone (SAO)”, souligne un exposé présenté lors d'une réunion restreinte d'évaluation, présidée par le président Bouteflika, et consacrée au domaine de l'aménagement du territoire et à celui de l'environnement. Concernant les changements climatiques et pour faire face à ce défi, l'Algérie, à l'instar de tous les pays, parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, “a entrepris des initiatives et des actions à même de lutter contre cette menace qui constitue une inquiétude sans cesse grandissante pour la communauté internationale”, affirme la même source. À travers le Plan climat et les actions d'atténuation dans les secteurs des ressources en eau, de l'énergie, du tourisme, de l'agriculture et des forêts, du littoral, des transports, de la santé, le gouvernement a pris en considération et intégré cette préoccupation majeure, ajoute-t-on. À l'issue de l'examen de cette évaluation, le chef de l'état a rappelé que toutes les actions de réduction des pollutions, des nuisances et de protection des écosystèmes, “doivent être poursuivies et amplifiées en impliquant l'ensemble des partenaires en vue de l'amélioration continue du cadre de vie et du bien-être du citoyen”. Concernant l'aménagement du territoire, le président de la République a souligné la nécessité de prolonger l'intégration stratégique de l'aménagement du territoire au niveau local à travers le Plan d'aménagement du territoire de wilaya (PAW), en tant que “nouvel instrument d'orientation, de planification, de coordination intersectorielle et intercommunale des actions de développement”. Il a aussi relevé que l'appropriation collective et concertée du Schéma national d'aménagement du territoire (Snat) par les différents partenaires, à savoir l'Etat, les collectivités locales, le partenariat public-privé et les citoyens, a permis “l'amorce d'une dynamique sans précédent et d'une grande ampleur du développement, de l'aménagement, de l'attractivité et de la compétitivité du territoire national”. R. N./APS