Aïn Oussera Les habitants de la cité El-Mokrani interpellent les autorités Les habitants de la cité El-Mokrani, située en plein-centre de la ville d'Aïn Oussera, interpellent, par le biais de l'association qui porte le même nom, les autorités locales au sujet du projet d'aménagement de leur quartier. Ces citoyens dénoncent, dans deux lettres adressées au ministre de l'Habitat et aux autorités locales, la manière avec laquelle ont été conduits des travaux d'électrification à l'issue de l'opération et que les lieux n'ont pas été remis à leur état initial, laissant chaussée et trottoir impraticables, croulant sous un amoncellement de terre et de gravats. Selon les correspondances en question, les services de la direction de l'urbanisme (DUC) de la daïra d'Aïn Oussera, qui, semble-t-il, n'ont pas répondu favorablement aux multiples doléances de ces citoyens, ne sont pas en reste dans cette affaire puisque ledit aménagement a été réalisé de façon laconique et superficielle en occultant les normes élémentaires et techniques en vigueur. S. OUAHMED AIN DEFLA Une nouvelle polyclinique à proximité de la zone industrielle La ville d'Aïn Defla vient de se doter d'une nouvelle polyclinique, opérationnelle, une des plus importantes après l'hôpital. Cependant, située à la sortie ouest du chef-lieu de la wilaya et à quelque mètres au sud de la zone industrielle, elle contraint les personnes en quête de soins ou de visites médicales à faire de longs déplacements à pied, ou à prendre des clandestins par manque de transport en commun. Pourtant, ce moyen de transport lancé il y a quelques mois a été abandonné depuis pour des raisons inconnues par la population. Dire que ce service public rendrait également énormément service aux écoliers. Les arrêts de bus réalisés à travers le tissu urbain du chef-lieu de la wilaya restent déserts. Des citoyens se sont interrogés sur les raisons qui ont poussé les décideurs à transférer cette polyclinique vers la sortie ouest de la ville alors qu'elle était en plein ancien centre-ville. MOHA B. BoumerdÈs Mouvement de protestation à Afir Les citoyens d'Afir ferment le siège de l'APC et ceux d'Alliliguia, commune de Boumerdès, protestent devant celui de la wilaya. Les citoyens de Tala Ayache, relevant de Afir, ont fermé, hier, le siège de l'APC pour exiger des autorités l'alimentation en au potable de leur village. “Notre localité est sans eau depuis un mois et les promesses des responsables de l'hydraulique sont demeurées vaines”, nous ont affirmé hier des citoyens en colère. Ces derniers affirment qu'ils se sont réunis déjà avec le P/APC le 1er et 3 septembre dernier, sans résultats, précisent-ils. En plus des problèmes d'AEP, les protestataires évoquent également le problème de l'assainissement de leur village, l'aménagement de la route reliant Tala Ayache à Oued Ouyaye, comme ils ont demandé l'aménagement d'un stade de proximité et la mise en place d'un réseau pour éclairage public. Jusqu'à hier après-midi, le siège de l'APC est resté fermé, alors que nos tentatives pour joindre le P/APC pour plus de précisons sont restées vaines. Par ailleurs, les citoyens de la localité d'Alliliguia ont, quant à eux, observé un sit-in devant le siège de la wilaya pour exprimer leur colère contre les autorités, leur reprochant de n'avoir rien fait pour régler les innombrables problèmes qui empoisonnent leur vie. Les protestataires ont demandé notamment l'aménagement de la route de leur localité et la réfection du chemin qui mène à l'école Kaci-Maâmar. M. T.